Haïti devenu invivable, c’est un Etat failli qui n’est ni dirigé ni administré quoique dise et fasse le PM de facto et ministre virtuel des Affaires Sociales, désormais aux ordres de l’ambassadeur Kenneth Merten, sur place depuis vendredi. Dans les jours à venir, tout jovenelis yo ak tout patizan yo BBQ ap gen pou plwaye ke yo anba vant yo. D’ailleurs, la bande de racailles à BBQ – le gang G9 – n’a pu empêcher qu’un camion-citerne de l’ambassade américaine fasse le plein aux terminales de Varreux !
Dimanche 31 octobre 2021 ((rezonodwes.com))–Une caravane de migrants centraméricains et haïtiens a quitté vendredi la municipalité d’Acacoyagua, dans l’État du Chiapas (sud), pour reprendre son voyage vers Mexico, après avoir échoué à trouver un accord avec les services d’immigration pour régulariser leur situation au Mexique.
Les migrants, qui s’étaient arrêtés dans l’espoir d’obtenir des visas permanents qui leur permettraient de se déplacer dans le pays, ont repris leur voyage vers la communauté d’Uluapa, située à quelque 18 kilomètres d’Acacoyagua, bien qu’ils aient été en butte à de fortes pluies.
Les sans-papiers ont rejeté l’offre de l’Institut national des migrations (INM) d’accorder des « cartes de visiteur » aux femmes enceintes et aux mineurs ; les autorités ont proposé de leur remettre des cartes qui ne leur permettraient de voyager que dans quatre États, selon Irineo Mújica Arzate, directrice de Pueblos Unidos Migrantes (PUM).
« Nous savons qu’ils ne sont pas venus avec une proposition sérieuse, ils sont venus pour jouer avec les espoirs de tous les migrants », a-t-il déclaré à Efe.
Plus tard, l’INM a publié un bulletin dans lequel il démentait que le dialogue avec la caravane de migrants ait été rompu ; « l’approche et la volonté de s’occuper d’eux sont maintenues, dans le but de sauvegarder leur intégrité physique », disait-il.
Il a indiqué que les autorités migratoires ont tenu deux réunions avec les représentants des sans-papiers en présence de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et de son homologue étatique.
Ils ont accepté d’offrir de délivrer des cartes de visiteur humanitaires aux enfants, aux femmes, aux personnes handicapées et aux malades et de transférer les migrants dans différents États du pays afin de leur prêter une assistance en matière de procédures administratives, « ainsi que de leur fournir un hébergement dans des abris à portes ouvertes et de la nourriture ».
Cependant, ont-ils souligné, les propositions ont été rejetées par les représentants de la caravane, qui ont demandé à ce qu’elles soient régularisées là où elles se trouvent, « sans considérer qu’opérationnellement ce n’est pas possible du fait que les ressources technologiques se trouvent dans les bureaux de représentation ».
Ils ont également réitéré leur appel au dialogue qui, selon eux, doit se faire directement avec les migrants et sous la supervision de la CNDH « afin qu’ils ne soient pas les otages des décisions prises par la direction au détriment de leurs droits humains ».
Les quelque 5 000 sans-papiers sont escortés par des membres de la Garde nationale et de la police de la circulation qui les guident le long de la route où circulent des centaines de poids lourds et d’unités de transport public afin d’éviter tout incident.
Les autorités ont monté une opération lourde pour guider les voitures et empêcher les migrants de monter à bord des poids lourds.
La région connaît une vague migratoire sans précédent depuis le début de l’année, avec un flux historique de 147 000 sans-papiers détectés au Mexique de janvier à août, soit trois fois plus qu’en 2020.
En outre, le nombre d’arrestations à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a atteint des niveaux sans précédent au cours du dernier exercice, avec plus de 1,7 million d’immigrants détectés par le Bureau des douanes et de la protection des frontières (CBP).
