Haïti : Qu’est-il advenu de la promesse du Conatel de publier la liste des stations de radio fonctionnant dans l’irrespect des normes établies ?
Jeudi 23 septembre 2021 ((rezonodwes.com))– A la fin du mois d’août dernier le Conatel avait fixé un ultimatum aux stations de radio de la capitale.
Le régulateur des Télécoms en Haiti, dans une lettre circulaire adressée aux responsables des stations de Radio FM émettant à Port-au-Prince dont une copie a été envoyée à la salle de rédaction de Rezonodwes, avait dit noter que « certaines stations de radio FM émettant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince fonctionnent de manière irrégulière du fait que leurs paramètres techniques d’émission ne respectent pas les seuils fixés par le CONATEL conformément aux normes établies. »
Le Directeur Général, M. Jean Marie Guillaume, dans ladite lettre avait précisé que ces stations produisent des interférences préjudiciables sur des stations de radio de fréquences voisines, des stations de service de communication aéronautique, le réseau de communication de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les réseaux de téléphonie mobile.
Face à cette situation intolérable, le CONATEL avait accordé un délai de quinze (15) jours à toutes les stations de radio FM de la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour se conformer aux exigences techniques contenues dans leur autorisation.
Passé ce délai, l’Organe de Régulation avait indiqué qu’il publierait la liste des stations de radio fonctionnant dans l’irrespect des normes établies et se verrait obligé de faire appliquer les sanctions prévues par la loi contre lesdites stations.
Un mois après la publication de cette note datée 20 août 2021, on attend encore la liste promise par l’organisme chargé de réglementer le fonctionnement des stations de radio en Haiti.
En absence de cette liste , devra t-on conclure qu’il n’existe pas de stations de radiodiffusion fonctionnant en dehors des exigences techniques du Conatel à Port-au-Prince ?
Depuis 2011, les chefs des régimes Tet Kale se sont caractérisés par le non-respect de leurs promesses. Michel Martelly avait déclaré avoir 30 000 maisons préfabriquées déjà embarquées sur un navire en direction d’Haïti. Il avait aussi, entre autres, promis une université par section communale.
Jovenel Moïse, pour sa part, a été le champion des promesses non tenues avait fait miroiter l’électricité 24 sur 24 en 24 mois, la construction de 4 000 kilomètres de route en 4 ans, un téléphérique à la Citadelle, un hôpital de référence dans chaque département, et patati et patata.
Le PHTK 3, dirigé par le trio Ariel Henry, André Michel et Réginald Boulos, par le biais de l’AvokaPèpla, avait promis de rétablir immédiatement la sécurité. Mais jusqu’à présent, les mawozo, Barbecue et autres Izo 5 Segond font toujours la pluie et le beau temps.
Le directeur du Conatel, qui a servi le PHTK 1, 2 et est toujours en poste sur le règne de la troisième version du PHTK, s’inscrit sans doute dans la même lignée de ses patrons.