22 octobre 2025
André Michel sur le point de rejoindre le clan PHTK avec Ariel Henry, nourrissant toujours l’ambition d’organiser un referendum bidon illégal
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André Michel sur le point de rejoindre le clan PHTK avec Ariel Henry, nourrissant toujours l’ambition d’organiser un referendum bidon illégal

Flashback-20 juillet 2021 : « Le Secteur Démocratique et Populaire rejette l’installation de Monsieur Ariel Henry à la Primature« 

Me. André Michel veut l’argent du beurre sans avoir aimé la qualité du beurre, contrairement au Dr. Ariel Henry.

Lundi 6 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le porte-parole du Secteur démocratique et populaire (SDP), Me. André Michel, a annoncé lundi qu’il était en pourparlers avec le Premier ministre illégitime Ariel Henry au sujet de l’accord national.

Michel, un fervent critique de l’ancien président de facto Jovenel Moïse, a assuré que les discussions sont « très avancées » et qu’ils ont reçu le projet d’accord, faisant référence au document récemment présenté par le gouvernement inconstitutionnel à plus de 200 organisations sociopolitiques du pays afin de parvenir à un consensus.

« Nos fondamentaux y figurent. Nous sommes en consultation au niveau du SDP pour la décision finale. Le SDP, c’est la transparence« , a déclaré l’avocat sur les médias sociaux.

Cette annonce constitue un virage à 180 degrés par rapport aux déclarations du mois dernier, lorsque Michel a affirmé qu’Henry ne disposait pas des dispositions légales et constitutionnelles nécessaires à l’établissement d’un gouvernement et a critiqué le soutien de la communauté internationale.

La nouvelle position de la plateforme qui, en 2019, a été à l’origine des mobilisations massives contre le gouvernement et a qualifié Moïse d’illégitime et d’autoritaire, pourrait s’avérer être un revers pour l’accord formulé par la société civile, auquel 200 autres organisations sociopolitiques ont adhéré, parmi lesquelles le célèbre parti Fanmi Lavalas, fondé par l’ancien président Jean Bertrand Aristide.

Dans le cadre de l’accord du 30 août, les organisations sociales proposent une administration transitoire de deux ans, qui prend en compte des demandes telles que la poursuite des dilapidateurs de fonds et la restructuration des institutions de l’État.

De son côté, le gouvernement de facto, la 3e version PHTK, fait pression pour obtenir un consensus qui permettrait d’organiser des élections dans un délai « raisonnable », et pourrait même convoquer un plébiscite pour modifier la constitution, l’un des principaux projets du président assassiné.

Près de deux mois après l’assassinat, et en l’absence d’un accord concret, la menace d’une intensification de la crise politique s’accroît, sur fond de situation humanitaire tendue laissée par le tremblement de terre du 14 août, avec plus de 650 000 personnes ayant besoin d’une aide urgente.

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