Me. Bernard Saint-Vil n’a pas beaucoup aidé à l’amélioration du système judiciaire en Haiti. la justice est ce qu’elle est aujourd’hui. Allez demander à Me. Saint-Vil qu’est-ce qu’est devenu le dossier de marc Antoine Acra ?
Saint-Vil et Chanlatte sont logés à la même enseigne.

Port-au-Prince, jeudi 14 avril 2016 (rezonodwes).- Le Doyen du Tribunal civil de Port-au-Prince, le juge Bernard Saint-Vil, a annulé la décision d’interdiction de départ adoptée contre l’homme d’affaire Marc Antoine ACRA, réfugié à l’étranger, alors que le nom de celui-ci est cité dans une cargaison de sucre et de drogue débarquée dans un bateau en provenance de la Colombie.
Selon Me Mario Delcy qui a plaidé pour la levée de cette interdiction, d`autres décisions vont suivre concernant les nombreuses interdictions de départ émises par le chef du Parquet de Port-au-Prince, l`ancien député Jean Danton Léger.
Des dossiers classés sans suite.
Les faits remontent au 15 avril 2015 sous l’administration Martelly/Evans Paul.
5 avril 2016
Le nouveau commissaire du Gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Jean Danton Léger, a déclaré sur les ondes de la radio Scoop FM qu`il a déjà pris connaissance du dossier de la drogue trouvé dans une cargaison de sucre appartenant à l`entrepreneur Marc Antoine Accra de la NABATCO.
L`ancien député de la 49ème législature a voulu informer à la nation que plusieurs dossiers ont disparu du Parquet, et que l`institution, sous son autorité, a déjà émis plusieurs interdictions de départ contre des gens qui sont en contravention à la loi. Parmi ces personnalités qui tombent sous le coup de ces mesures conservatoires, on peut compter l`entrepreneur Marc Antoine Accra et un directeur général dans l`administration publique qui a octroyé des contrats d`une manière irrégulière et frauduleuse.
Tout en assurant à tous qu`il ne s`adonnera pas à la chasse aux sorcières, et ne commettra pas d`abus d`autorité, il indique par contre que le Parquet ne sera pas sous la coupe réglée d`un secteur politique ni ne sera pas un outil de persécution en faveur des responsables du gouvernement.

