Parmi les contestataires mobilisés devant les locaux du Ministère de la justice et de la Sécurité publique, à l’avenue Charles Sumner, figuraient le syndicaliste Domond Synci, les avocats Jean-Fritz Magny et Arnel Rémy. Ils menacent d’intensifier le mouvement afin d’obtenir la libération du policier Abelson Gros-Nègre et d’autres détenus qualifiés de prisonniers politiques.
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Mardi 10 août 2021 ((rezonodwes.com))– Des militants politiques appuyés par des avocats et des syndicalistes poursuivent leur mouvement visant à libérer des citoyens écroués au Pénitencier national pour leur conviction politique.
Ce mardi, ils étaient des dizaines à organiser un rassemblement devant le bureau de l’actuel ministre de facto de la justice, Me Rockfeller Vincent, pour exiger sans aucune forme de procès, la libération des citoyens incarcérés pour leur opinion politique.
Arnel Bélizaire, Abelson Gros-Nègre, Joanel Paul, Pierre Killick Sémélus entre autres ont été injustement arrêtés, estiment les protestataires. Ces derniers dénoncent les autorités judiciaires qui conspirent afin de faire prolonger le séjour des détenus.
Le comportement du commissaire du gouvernement, Me Bedford Claude, boycottant systématiquement les sièges a été dénoncé par les manifestants.
En dépit d’un mouvement pacifique, des agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) instruits par le haut-commandement de la PNH, incapabale de venir en aide à Jovenel Moïse le 7 juillet dernier, ont brutalement dispersé la foule des militants.
Une situation de panique liée à l’usage abusif de gaz lacrymogène par les policiers dans le périmètre du MJSP ont contraint usagers, étudiants et employés de l’avenue Charles Sumner à déserter les lieux.
D’autres passants, évanouis sous l’effet du gaz, ont du être réanimés par des mains expertes.
Hervé Noëlvevenoel@gmail.com
