5 octobre 2025
Santo Domingo-30 mai 1961. L’assassinat du dictateur Rafael Trujillo. Son véhicule criblé de plus de 60 balles
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Santo Domingo-30 mai 1961. L’assassinat du dictateur Rafael Trujillo. Son véhicule criblé de plus de 60 balles

Le Monde : « …les assassins venaient de l’entourage du président… »

Les dominicains, depuis lors, ont tourné la page de la dictature alors qu’Haiti s’enfonce davantage dans le vide institutionnel mais un Claude Joseph révoqué et venu de nulle part, fait un coup d’état dans un coup d’état et s’autoproclame premier-ministre et ose parler d’organisation d’une mascarade électorale, probablement pour faire plaisir à Laurent Lamothe ke Jovenel Moise te bay dechay men tout vye dekrè sa yo ap gen pou rapòte kan menm, jou va jou vyen. Haiti doit renaître de ses cendres.

Fin du dictateur Trujillo. Ce jour là, à 21h45, alors qu’il se déplace à bord de sa voiture, une Chevrolet Balair bleu, modèle 1957, en compagnie de son chauffeur Zacarías de la Cruz, au niveau du kilomètre 9 de la route reliant Saint-Domingue à San Cristobal, il reçoit 7 impacts de balle. La voiture, elle, en reçoit plus de 60.

Mardi 13 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Le 31 mai dernier marque le 60ème anniversaire de l’assassinat du dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo. Se faisant surnommer « Le Chef » (ApreDye en kreyol) ou encore « Le Bienfaiteur », celui-ci a gouverné la République Dominicaine d’une main de fer durant presque 31 ans.

Répression des opposants, culte de la personnalité, libertés civiles inexistantes, violations des droits humains, assassinats: son « règne » est considéré comme l’une des tyrannies les plus sanglantes d’Amérique Latine. On estime en effet que le gouvernement de Trujillo est responsable de la mort de plus de 50,000 personnes.

L’assassinat brutal des trois sœurs Mirabal, le 25 novembre 1960, a augmenté le mécontentement de la population et sûrement précipité sa chute; et c’est finalement le 30 mai 1961, que Trujillo est victime d’une embuscade qui lui coûtera la vie, à 69 ans.

le film des événements

C’est à Paris, le 30 mai 1961, que Pierre Salinger, le porte-parole de John Kennedy, livre le scoop à la presse internationale, quatre heures avant que la radio dominicaine n’informe la population de l’île : Rafael Leonidas Trujillo, l’un des dictateurs les plus sanguinaires et extravagants d’Amérique latine, qui a fait de la République dominicaine son fief au point d’amasser l’une des cinq plus grosses fortunes mondiales de l’époque, a été assassiné la veille au soir sur la route déserte qui longe la mer des Caraïbes, à la sortie de Santo Domingo.

Au pouvoir depuis quatre mois, Kennedy est à Paris, à l’invitation du général de Gaulle, avant de se rendre à Moscou, où il a rendez-vous avec Nikita Khrouchtchev. Encore sous le coup du fiasco de l’expédition de la baie des Cochons contre Fidel Castro, en avril, le jeune président est furieux. Les efforts pour masquer la participation américaine au tyrannicide sont menacés par l’annonce intempestive de Pierre Salinger, écrit Le Monde, alors que l’un des fils de Trujillo, Ramsis, est en train de bambocher à Paris avec Porfirio Rubirosa, le play-boy dont les frasques défraient la chronique mondaine.

Depuis l’arrivée de Trujillo au pouvoir, en 1930, les conspirations se sont succédé. Jusqu’à cette chaude soirée de mai 1961, elles ont été noyées dans le sang par l’armée et la police secrète, le SIM, qui n’hésite pas à recourir aux pires tortures. Cette fois, les conjurés, peu nombreux, viennent de l’entourage du tyran.

Anciens cadres du régime ou hauts gradés de l’armée, ils ont décidé de passer à l’action pour venger les humiliations et mettre un terme à la nouvelle vague de terreur qui a suivi l’anéantissement du dernier corps expéditionnaire, en juin 1959. L’un des plus impatients, Antonio de La Maza, veut venger son frère Octavio, un officier de l’aviation, qui selon Trujillo s’est suicidé en prison. Antonio sait qu’il a été éliminé sur ordre du dictateur, comme tous les témoins et protagonistes de la disparition de Jésus de Galindez, un opposant d’origine basque enlevé en 1956 à New York par les sbires du régime.

Les funérailles du dictateur ont lieu le 2 juin 1961, une longue procession a accompagné sa dépouille du Palais National à San Cristobal, où il a été enterré.

La famille Trujillo, face à la pression populaire, finit par fuir du pays, et Ramfis Trujillo arrive à faire sortir de République Dominicaine le corps de son père, qui est alors enterré à Paris, au Cimetière du Père-Lachaise.

En 2009, à l’occasion du 48ème anniversaire de la mort de Trujillo, une initiative qui a généré une polémique, avait pour but de ramener la dépouille du dictateur en République Dominicaine, afin de le faire enterrer au côté des héros nationnaux.

Actuellement, Rafael Leónidas Trujillo est enterré au cimetière de Mingorrubio, à El Pardo, en Espagne.

source : https://www.notimerica.com/politica/noticia-rafael-leonidas-trujillo-56-anos-asesinato-dictadores-mas-sangrientos-iberoamerica-20170530071436.html

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