Entre-temps en Haïti, sur le terrain, la propagande gouvernementale se poursuit et les mêmes promesses électorales se reprennent sous d’autres formes alors que le pays se meurt et des citoyens apeurés se terrent chez eux pour échapper aux actes d’insécurité grandissante.
« Bien qu’ils n’aient pas l’intention de rester dans le pays, nous nous engageons à les prendre en charge du mieux que nous pouvons et à leur permettre de poursuivre leur route« , ministre panaméen des Affaires Etrangères. Il a été communiqué que quelque 10 000 migrants de différents pays, incluant Haïti, passent de la Colombie au Panama en passant par la dangereuse jungle de Darien.
Dimanche 2 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement colombien, désormais est prêt à partager avec les autorités panaméennes des informations sur les migrants se dirigeant vers la frontière commune, selon un mémorandum signé par les deux parties concernées et rendu public samedi.
« Les autorités colombiennes partageront avec leur homologue panaméen des informations, dans un délai qui ne sera pas inférieur à 24 heures, concernant les migrants partant de la Colombie qui se dirigent vers la frontière avec le Panama« , indique une note du ministère colombien des affaires étrangères (MIRE).
Cet accord sur les flux migratoires irréguliers est un premier pas « pour traiter de manière globale et responsable la situation des migrants dans la zone frontalière« , selon le MIRE, qui coordonne avec son homologue du Panama le lien entre les autorités chargées des migrations et des frontières.
L’information révélée cette semaine selon laquelle plus de 10 000 migrants incluant de ressortissants Haïtiens, Africains attendent de traverser la jungle de Darien, de la Colombie au Panama, tient en haleine les autorités panaméennes, qui doivent les accueillir sur leur territoire, dans un premier temps dans deux camps installés dans la zone, avant de poursuivre leur route terrestre vers les États-Unis.
Erika Mouynes, ministre des Affaires étrangères de Panama, s’est rendue lundi dernier dans la zone frontalière en compagnie de hauts fonctionnaires de la justice et de la sécurité, afin d’entendre des témoignages de première main sur les nouveaux arrivants et leurs attentes, en plus d’apprécier personnellement les conditions de prise en charge dans les camps.
« Cette situation nécessite une solution globale et une action internationale et pour offrir des alternatives équitables, j’ai voulu écouter les protagonistes, aussi bien ceux qui arrivent au Panama au péril de leur vie, que ceux qui les accueillent et identifient leurs besoins et leurs nécessités« , a-t-elle souligné lors de la visite, selon un communiqué de presse du MIRE.
Elle a ajouté que « bien qu’ils n’aient pas l’intention de rester dans le pays, nous nous engageons à les prendre en charge du mieux que nous pouvons et à leur permettre de poursuivre leur route, ce pour quoi nous avons besoin de la coopération de toutes les parties concernées« .
Mme. Mouynes a insisté sur sa volonté de parvenir à un flux contrôlé de migrants irréguliers à travers cette frontière difficile afin de s’assurer qu’ils reçoivent un traitement digne et puissent continuer à voyager sans encombre à travers les frontières de l’Amérique centrale.
L’assistance fournie par les autorités panaméennes à ces personnes est vitale, car après un voyage de plus de cinq jours à travers les sentiers transfrontaliers, la plupart d’entre elles arrivent dans la petite communauté darienne de Bajo Chiquito, avec des signes de déshydratation et, dans certains cas, avec de sérieux besoins médicaux, a déclaré la source.
Le Panama a reçu des flux migratoires irréguliers au cours de la dernière décennie, avec un pic en 2015 et 2016, lorsque plus de 30 000 migrants sont arrivés chaque année, mais malgré cela, jusqu’à présent, ils n’ont conclu aucun accord avec la Colombie sur cette situation complexe, a rappelé la note officielle.
source » prensa de Panama
