Et c’est avec cet homme que le protecteur du Citoyen, Me. Renan Hédouville, a raconté avoir eu fièrement mardi des entretiens autour de la Constitution de Jovenel Moise. Quelle absurdité dans cette république bananière !
Inacceptable ! Tout simplement, c’est inacceptable car dans aucun pays où sont issus les membres du syndicat de Core Group, des hommes à moralité douteuse, ne sont admis à se prononcer sur la chose d’un grand intérêt public. Tel est actuellement le cas pour l’ex-ministre des Affaires Etrangères, Hérard Abraham, membre de la commission de réforme constitutionnelle contestée.
Flashback – Mardi 13 avril 2021 ((rezonodwes.com))–
Haïti, va-t-il faire sortir un homme qui aurait dû être en prison pour détournement de fonds publics, venir lui donner une nouvelle Constitution, selon les vœux d’un dictateur ?
Samedi 31 octobre 2020 ((rezonodwes.com))–« Si cela dépendait que de moi, j’aurais fermé les portes de la Cour des Comptes qui n’a rendu que deux arrêts de débet en 50 ans d’existence », a déclaré le 25 septembre 2008, le député Steven Benoît. Selon Le Nouvelliste du jour, reproduisant les déclarations du parlementaire de la circonscription de Pétion-Ville, faites à l’antenne de Magic 9, « un arrêt de débet a été rendu contre Hérard Abraham et contre son ancien administrateur du Ministère des Affaires Etrangères, Harold Bruno« .
Il revient, a encouragé Steven Benoît en 2008, « au parlement d’organiser la mise en accusation du ministre incriminé« , en faisant directement allusion au général retraité Hérard Abraham ayant gagné ses gallons sur le champ de mars et aujourd’hui, devenu, en toute impunité, corruption oblige, membre d’une commission présidentielle chargée d’apposer sa fameuse signature au bas d’une constitution « déjà rédigée« , pour le plaisir d’un apprenti-dictateur en fin de mandat.
Flashback|Le Nouvelliste du 2 janvier 2008
L’arrêt de débet émis par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) contre l’ex-administrateur du ministère des Affaires étrangères, Harold Brunot a été transmis au Parquet et au Parlement pour les suites de droit, lisons-nous dans Le Nouvelliste du 2 janvier 2008.
Selon le plus ancien quotidien haitien, se basant sur l’arrêt de débet de la Cour des Comptes de 2006, l’ancien bras droit du ministre Hérard Abraham au MEA « doit remettre au trésor public les fonds dilapidés. Quant à Hérard Abraham, qui avait occupé le poste de ministre au moment du détournement des 76 millions de gourdes, son sort est entre les mains des parlementaires de la 48e législature« .
La Cour des Comptes, a expliqué M. Elie, « n’a pas de compétence pour se prononcer sur la gestion d’un ancien ministre« . Il a indiqué que le dossier d’Abraham « a donc été transféré au Parlement » pour les suites nécessaires.