30 juin 2024
Haïti : Prison Break !
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Haïti : Prison Break !

A défaut d’une synchronisation des galéjades – soleil, terre, rivières et humains en vue de productions agricoles, constructions d’écoles, de ports, aéroports et téléphériques pour que Moïse emmène le peuple bafoué à la terre promise- le PHTK et ses alliés aliénés se détacheraient « belle longueur d’avance » pour détrôner les saisons les plus captivantes de la Hollywood.

Pendant que notre pays s’est égaré dans un retard fulgurant sur l’autoroute menant à la gare de la modernité, il peut se consoler d’être en route pour remporter les oscars avec ces rares ignares, barbares et avares assis aux fauteuils prestigieux de notre cité à présent délabrée, pourtant au passé fascinant.

Dimanche 28 février 2021 ((rezonodwes.com))– De la stratégie démentielle de continuer de mentir, mentir et mentir comme un arracheur de dents, le président impotent a davantage assené le bon sens dans une dernière insolence pour déblatérer au Conseil de sécurité de l’ONU que 64 gangs ont été démantelés sur 102 en activité, munis de kalachnikovs, M-16, mitraillettes et rockets.

Récemment, un « char » blindé de la PNH a été incendié et de nombreux policiers ont été ridiculisés et abattus par les projectiles des bandits notoires parrainés par des dignitaires sans dignité. De surcroît, les assassinats, les viols et les actes de kidnapping se sont amplifiés en ces dernières heures d’une politique sale polluée de mauvais air.

Le discours accablant mal lu du faux président mal tenu et mal élu a été perçu comme un doigt d’honneur « en l’honneur » de la dialectique qui n’a besoin de mener aucune étude sophistiquée pour confirmer avec certitude que le banditisme musclé s’est renforcé et que les gangs se sont plutôt multipliés dans tous les artères du pays.

Comme un morceau de BBQ au 100 degrés bloqué dans une gueule de vipère qui se délecte à des expressions apocalyptiques d’accidents et de décapitations – à la question ré-agitée par l’Hexagone de savoir pourquoi l’enquête sur la mort du bâtonnier Dorval ne trouve pas l’aval présidentiel et que Babekyou indexé des opérations sanguinaires perpétrées à La Saline et à Bélair n’est jusqu’à date mis hors d’état de nuire – la présidence usurpée grattait, vacillait, zigzaguait, divaguait et déraillait.

Lors de cette « mise en boite » – emboitée par des cadres inferieurs en comparaison à sa position de chef d’Etat pour déboiter le « bêtiseur » Moïse, tel à un « diner de con » – le faux ingénieur expirant perdait sa lucidité, s’il en restait, en bégayant, bâclant, déparlant et rabâchant des consonnes et des voyelles pour difficilement rapiécer des mots retrouvés dans aucune langue vivante. Le 400% bullshit au sommet de l’Etat continue son petit bonhomme de chemin pour nous avilir. Ô rage ! Ô désespoir ! Ô mutisme de l’intelligentsia haïtienne !

Le coup d’Etat manigancé avec des fustibales montés

Le 7 février 2021, date constitutionnelle de la fin de l’inculture officielle, les cinéphiles sans accès à une salle de cinéma ont été servis sur leurs petits écrans et les réseaux sociaux d’une scène grimaçante, au succès fou, planifiée par des têtes pensantes mal calées dans une conspiration criminelle agissante. Un mélange hétérogène action-comédie de cet art plastique qui faisait ruminer à la fois les ritournelles de spectacles ingénieux tournés dans Commando, Rambo, Die-Hard, Guerre de Troie, Tom and Jerry et Mr-Bean. Les « Apredye » du palais national sont tombés sur la tête. Décidément, en cet état d’ivresse permanente et de psychose provoquée par la paranoïa, l’insomnie et la pétrophobie, « Il faut sauver le maniaque Jomo ». Mais, « Mission Impossible » !

De manière insidieuse, des fustibales auraient été « montés en des péristyles pernicieux  » par les séniles de la Cour de Cassation pour déguerpir les Goliath arrogants et indécents qui font quotidiennement des pèlerinages somptueux inutiles entre Pèlerin et un Champ de Mars puant et répugnant. Puéril, débile, stérile, c’est le moins que l’on puisse déduire dans ce jubilé politique odieux déambulé par des mules, des nuls et des crapules au service d’un régime criminel en déconfiture.

Bizarre ! Pourtant, ces allégations infondées d’un coup d’Etat concocté par les sur-âgés du pouvoir judiciaire, ne représentent que l’avant-dernier épisode de la tragicomédie offerte par cette gouvernance mazette confortée depuis des lustres dans le mensonge polymorphe et multicolore. Dans l’optique de dramatiser l’inculpation, le manège d’un scandale d’assassinat de l’ancien président a assaisonné les discours épiques des manipulateurs en vue d’attirer la sympathie des projecteurs de l’international dans une certaine pitié pour ces bourreaux qui ne peuvent respirer que l’oxygène de la bulle officielle. « Bien compté, mal calculé ».

D’ailleurs, la faille technique de taille des acteurs et bandits de cette série satirique qui indexe le département d’Etat Américain d’être partie prenante de ce putsch inventé pour le besoin de la cause, devrait servir de force tectonique majeure pour déraciner le mal décennal et donc accorder gain de cause au peuple jovenelisé, martelé et lamothé dans la risibilité, l’instabilité et le miséréré depuis une décennie. Il vient le temps opportun au protecteur-receleur des imposteurs véreux de renverser le gros pouce vers le bas, dans une courbe de 90 degrés, pour ne pas se jeter dans l’abime avec ce régime en coma.

Depuis la date fétiche du 7 février 2021, Gros Bois, Petit-Trou, Gros-Trou, Grand-Ravine et tous les quartiers de non-droit ont tiré leur révérence devant l’impertinence et la grandiloquence de Ti-Bois mis sous les gyrophares géants par l’éminence criminelle grise au service de la présidence démentielle.

Cependant, on croyait à tort que Ti-Bois représentait le lieu historique du paroxysme de la bêtise officielle accouchée par les obsédés de la chaise bourrée badigeonnée d’imposture. Non, l’épisode sublime, soit la chute de la saison de la tragicomédie offerte par cet Etat bancal à la petitesse cervicale, a été plutôt accueilli sur tapis rouge, dans le sang frais de nos frères abêtis puis abattus à la Croix des Bouquets ce 25 février 2021.

La crucifixion à la Croix des Bouquets : La chute horrifiante

La pièce maîtresse du puzzle de graffiti de simagri et de majigridi funeste au sommet de l’Etat a été identifiée dans l’évasion spectaculaire des prisonniers incarcérés à la Croix-des-Bouquets. Coup de massue au tympan de la logique ; cette composition désynchronisée entachée de sottise, de bêtise et de traitrise à l’hypophyse des axes stratégiques,  déborde le vase politique toxique pour que la présidence déchue se fasse ironiser localement et internationalement. Puisse le discernement d’Etat recevoir nos bouquets de fleurs de condoléance en ces pénibles circonstances où il a été sinistrement crucifié sur la croix !

Diversion, diffamation, conspiration, évasion, extermination, suspens à couper le souffle, toutes les versions et les astuces des séries époustouflantes de la Hollywood, animées en l’espace de 24H, telle à la saison 24H-Chrono. Détenus en fuite, captés par des drones archaïques, munis d’armes de grand calibre, pieds nus, corps nus, enchainés, déchainés ; ces scènes chaotiques entretenues dans le secret des diables sont bondées de figurants inconnus et saugrenus surpris en des télescopages par les caméras-magnétoscopes. Braquages de taptap et de motos, otage de passagers clandestins, visages crispés comme à un piège de cristal actualisé, les épisodes hollywoodiens de centième étage se sont déroulés à même le sol. Du cinéma live, « en vivo ». Merci PHTK !

Ni Capitole, ni Imperial, ni Lido, ni Rex, ni aucun amphithéâtre au bercail ne sauraient être à la hauteur d’héberger ce théâtre légendaire à sensation ultra-captivante, sans légende, sans montage, sans maquillage. Sous ce règne médiocratique, bondé de démons au timon des institutions régaliennes, Haïti aurait raison de se priver d’aucune salle de cinéma ; car le cinéma, ce n’est pas mieux au cinéma, en 3-D, en virtuel. Mais, dans la rue, en chair et en os où l’on peut même s’improviser figurant jusqu’à contempler, toucher et côtoyer les acteurs et les bandits qui dégainent en des décibels de tonnerre et qui peinent à se repérer sur cette infime partie du globe formée de bric et de broc et obliquée dans une grossesse politique ectopique en perdition.

En 5 secondes, à 100 milles à l’heure, au plus haut degré ; le fugitif « Pi wouye, pi file, pi koupe » a disparu du Game entre des Larrons minables et des patrons déshonorables. Sentence connue à l’avance, ce bandit vedette qui se nomme fils authentique de « OugoFeray » a avalé son extrait de naissance dans l’ingratitude, la déloyauté et l’indifférence de ses commanditaires dans les couloirs de la royauté au profit de qui il était en mission avilissante de semer la pagaille dans les villes et les bidonvilles.

L’autre Arnel, qui aurait également l’opportunité de s’enfuir, semblait s’inspirer de sa formation militaire et de ses expériences de député du peuple, pour anticiper que cela allait tournait au vinaigre. Pauvre monstre Joseph qui croyait jusqu’au 25 février avoir du bois présidentiel derrière sa banane. Un cauchemar mésinterprété !

Rien à envier à Jack Bauer dans 24H-Chrono, à l’instar des présidents complices des crimes du sang, les capitaines de ce régime se sont tirés d’affaire pour effacer un corps du délit qui « délirait » déjà à l’intérieur de la cage pour profaner, inter alia, les âmes cruelles du pouvoir, des contrebandiers économiques, des membres affairistes de l’opposition et surtout ses collègues sénateurs impliqués avec lui dans les actes de kidnapping. Yes Aya !

Leçons apprises ; à un certain niveau d’excès, les barons « sanmdi » ni les patrons officiels envahis par le démon n’y peuvent rien pour des caïds du kidnapping et de la criminalité musclée. Si l’éternel perturbateur Arnel a pu trouver son bouchon, le signal est clair que les jours de Babekyou, Krisla, Izo, Mawozo, Bougòy, Lanmò-100-Jou, Gwovan et Ti-Lapli seraient aussi comptés. A la Frankenstein, le monstre échappé au contrôle de son concepteur finit toujours par être apprivoisé par des forces stratégiques lumineuses. Jour va, jour vient ; les kidnappeurs, dilapidateurs et tueurs du couloir officiel et officieux seront tous traqués et mis en cage pour que la paix, la sécurité et l’amour se revivifient dans la cité.

Témoins oculaires et auriculaires des turbulences des mouvances politiques bouillonnantes de cette nation martyrisée, nous constatons encore les mêmes signes des derniers souffles. Les prothèses et les respirateurs artificiels procurés par l’international hypocrite sont quasiment dépourvus d’oxygène. Périssent les usurpateurs, les imposteurs, les dictateurs, les despotes, les criminels et les kidnappeurs. Haïti ne doit pas périr !

Un nouveau départ s’annonce. Cette fois-ci, la science et la conscience doivent se résoudre d’apprendre la leçon salutaire que les clés de la politique livrées à des mains insalubres, aux cœurs insensibles et aux esprits vilains entraine ipso facto la dégénérescence et la démence officielle. Le rétablissement d’un équilibre durable à consolider par les vertus de l’excellence et de la magnificence requiert des positions actives et proactives de la dignité et de l’intégrité dans le jeu de la bonne gouvernance qui coiffe les projets d’éducation, de sécurité, de stabilité et de justice.

A l’avenir, au lieu de canaliser des énergies colossales dans le risque collatéral d’éliminer les gangs ; il est plutôt souhaitable d’agir en amont en offrant à la jeunesse des alternatives constructives pour dissuader les esprits à vagabonder dans des projets démoniaques. « Prévenir vaut mieux que guérir ».

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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