par Dieudonné St-Cyr
Depuis des années, de nombreux égouts privés de couvercles sont remarqués un peu partout dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. A la rue Capois, rue des Miracles, Bois Verna, Lalue, entre autres, le danger est là.
Vendredi 27 janvier 2017 ((rezonodwes.com)).- De nos jours circuler dans la capitale est une entreprise risquée. Vieillards, femmes enceintes, enfants entre autres, s’exposent chaque jour au risque d’être estropiés. Ces égouts pour la plupart malodorants, compliquent le quotidien des citoyens. « Ce n’est pas possible que les autorités qui utilisent, quotidiennement, cette rue, n’ont pas remarqué cet état de fait », a commenté un riverain, rouge de colère, qui en a profité pour déplorer le laxisme du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC).
Chose certaine, c’est que ces trous béants représentent un problème de sécurité publique. Pourquoi aucune intervention n’est faite, interrogent à ce sujet certains citoyens qui encouragent les autorités, à intervenir afin de protéger la vie et les biens de la population. « A chaque fois, je remarque le trou quelques mètres avant que je ne l’esquive. J’utilise cette rue, chaque jour, et je ne comprends pas pourquoi on ne le referme pas », se plaint un chauffeur de taxi qui se gare prêt d’un trou béant, à Bois Verna.
« Ce n’est pas faute d’avoir réagi, que les égouts sont à ciel ouvert », croient certains citoyens interrogés à Lalue. Des individus malhonnêtes auraient pris pour cible les plaques d’égout afin d’en tirer profit. Entre temps une menace constante pèse sur tout un chacun empruntant la voie publique. « J’ai peur de circuler dans les rues de la capitale quand il commence à se faire tard », se plaint un sexagénaire.
Un journaliste se souvient qu’un soir. il s’est enfoncé dans un trou d`égout à Poste Marchand. Il était étudiant à cette époque : « Heureusement, j’étais sorti indemne », se réjouit-il.
Si vous visitez l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, gardez un œil sur le sol ! Car dans les rues, il n’est pas rare de croiser des bouches d’égout à ciel ouvert. Ces « trous de la mort » …
Dieudonné ST-CYR, Journaliste
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