14 novembre 2025
Au Pérou, on ne badine pas avec les corrompus!
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Au Pérou, on ne badine pas avec les corrompus!

Au Pérou, une enquête entamée en 2013 pour présumée corruption d’un haut fonctionnaire, a finalement abouti lundi à sa condamnation à 18 mois de prison. Corruption de la firme brésilienne Odebrecht, à la base de cet emprisonnement

Lima (Pérou), lundi 23 janvier 2017 [[rezonodwes]].- Quand la justice haitienne demandera-t-elle des comptes? Il faudrait attendre encore longtemps pour trouver la réponse à cette interrogation. Ailleurs, en moins de 24 heures, après une marche anti-corruption organisée en République Dominicaine, dimanche, les avocats de l’entreprise Odebrecht ont réagi.




Cependant, c’est à Lima au Pérou que Edwin Luvo, qu`un haut fonctionnaire péruvien dont le nom a été retrouvé dans les feuilles de paie de cette compagnie brésilienne, après enquêtes et plaidoiries, est envoyé en prison préventive pour 18 mois.

Après investigation sous l’accusation de pots-de-vin reçus de l’entreprise immobilière Odebrecht, Edwin Luvo, un ancien fonctionnaire de l’Etat péruvien, est condamné à 18 mois de prison préventive. Luvo est accusé d’avoir reçu de fortes sommes d’argent de la firme brésilienne opérant au Pérou dans l’industrie immobilière et d’infrastructure. Il est le premier accusé dans cette affaire de ristournes à être jugé et condamné.

Le directeur de la lutte anti-corruption fiscale, Hamilton Castro, qui a confirmé à la presse, la nouvelle de la condamnation de Luvo, a tenu à préciser que l’ex-fonctionnaire révoqué, « a reçu des dons afin de favoriser l’entreprise Odebrecht à décrocher des contrats pour la construction d’autres lignes de métro supplémentaires de Lima ».




Les enquêtes qui ont abouti à l’arrestation du fonctionnaire ont débuté en 2013, selon le chef de la brigade anti-corruption péruvienne qui est remonté aux fichiers des transactions avec un dépôt de $ 196.000 effectués le 11 juillet 2013 et de $ 304,000 déposés sur son compte, le 11 avril 2014. Ces montants constituaient des pots-de vin, selon les enquêtes de cette unité fiscale, qui provenaient des compagnies étrangères installées au Pérou dont la firme brésilienne Odebrecht, en particulier.

Le ministre péruvien des Transports, Enrique Cornejo, a déclaré vendredi qu’il était très en colère et a demandé au procureur d’ « arriver à la vérité quelle qu’elle soit ».

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