Lundi 23 janvier 2017 [[rezonodwes.com]]– Alors que tous les regards sont tournés vers la politique, dans plusieurs endroits de la capitale haïtienne, 7 ans après le séisme du 12 janvier 2010, des bâtiments fissurés restent encore debout représentant du même coup un danger pour les gens qui circulent dans ces zones.
Des années ont passé, les stigmates du tremblement de terre du 12 janvier 2010 demeurent visibles au centre ville de Port-au-Prince. Des gros immeubles fissurés sont encore debout sur la Grande rue, tandis que des citoyens, des petits détaillants, pour la plupart, s’installent sous ses bâtisses comme bon leur semble.
7 ans après le séisme, la capitale n’arrive pas à se remettre de ses blessures. Au boulevard Jean-Jacques Dessalines, les séquelles de ce cataclysme se font encore sentir après l’effondrement, le samedi 21 janvier 2017, d’une maison fissurée faisant un mort et trois blessés.
À la rue Geffrard, un bâtiment imposant garde encore ses lézardes, à la merci du séisme du 12 janvier 2010. Mais sans inquiétude, ses occupants y exercent leurs activités coutumières.
Plus les jours passent plus le risque de voir la chute inattendue de ses immeubles devient imminent. Ce paysage au centre ville de Port-au-Prince doit nécessairement faire l’objet de vives préoccupations. Certains parlent de l’irresponsabilité de l’État. D’autres assimilent cette situation à un problème de majeur sécurité publique .
Nous sommes au boulevard Jean-Jacques Dessalines où la maison fissurée a été effondrée samedi dernier. D’autres immeubles ont été remarqués. Mais leurs structures ne diffèrent pas de celle effondrée.
L’État haïtien est-il absent face à cette situation ? Doit-on parler d’un État complice ?
Fondée en 1749, la ville de Port-au-Prince donne aujourd’hui l’image d’une capitale abandonnée à elle même. Au centre ville les citoyens se battent pour survivre, 7 ans après le séisme dévastateur de janvier 2010.
A quand la reconstruction de la ville ?
Dieudonné ST-CYR, Journaliste
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