Port-au-Prince, mardi 16 janvier 2017 [[rezonodwes.com]].- Le CEP, après avoir publié le 3 janvier dernier, les résultats définitifs de la présidentielle, suivis de contestations et d’interrogations sur le comportement du BCEN au CTV, annonce mardi des changements au sein du personnel vacataire. Une décision qui vient moins de deux semaines avant la tenue d’un second tour de scrutin, le dimanche 29 janvier, pour les législatives et locales (CASEC).
Le directeur exécutif du CEP, Uder Antoine, sans venir avec des mesures disciplinaires persuasives régissant la matière, s’est contenté simplement d’annoncer la mise à pied de plus de 300 contractuels incluant des Superviseurs. Néanmoins, il a rappelé que le CEP « se réserve le droit, dans certains cas, de déclencher des poursuites judiciaires contre les concernés ».
M. Antoine qui a refusé jusqu’à présent de se prononcer sur le dossier d’un candidat en contravention avec la justice dans le plateau central, selon RNDDH, et en lice pour un second tour des législatives dans l’Ouest, a précisé que le renvoi de ces « employés contractuels » est dû « pour des raisons diverses ». Toutefois, il a révélé certains manquements graves enregistrés lors du dernier processus électoral, de la part de ces contractuels dont la plupart n’ont pas encore reçu leurs émoluments.
En conclusion, la note de M. Uder Antoine n’a rien dit sur les modalités de recrutement des futurs superviseurs et nouveaux membres des bureaux de votes et non plus quand leur formation sera assurée. A rappeler que depuis la création du CTV (Centre de Tabulation) sous l’administration Alexandre Boniface-Latortue, c’est à cet endroit, d’après des observateurs politiques avisés, que se joue en définitive, le sort des élections en Haïti quand cela devrait être effectivement dans les bureaux de votes au jour du scrutin.

