Ex-Général John Kelly parlant de l’armée de Jovenel Moise en juin 2017 déclare : « une armée sans mission est un atelier du démon ».
Jovenel Moise, le président le plus impopulaire de toute l’histoire moderne des chefs d’Etat d’Haïti, est un individu dangereux et TRÈS DANGEREUX !!! C’est quelqu’un qui « ment à tout bout champ« , a souligné le commentateur politique Jean Monard Metellus à l’émission Intersection du mardi 24 novembre 2020.
Mardi 24 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–En dépit qu’1,2 million de familles haïtiennes attendent vainement les 3 000 gourdes promises par Jovenel Moïse, depuis mars 2020 et paraissant totalement incapable de répondre aux nombreuses revendications sociales et salariales des policiers, magistrats, personnel infirmier des hôpitaux du pays, professeurs, celui-ci, sous prétexte d’enrôler « ses fidèles protégés dans l’armée« , entend augmenter l’effectif de son armée embryonnaire à moins de 3 mois de la fin de son mandat constitutionnel.
Le commandant a.i. des Forces armées d’Haïti (FADH), sans organigramme, depuis sa remobilisation le 18 novembre 2017, le lieutenant général Jodel Lesage, jamais présenté devant le Parlement, a confirmé que des opérations de recrutement sont en cours dans les départements du sud-est, du nord-est et du centre espérant qu’elles vont s’étendre à l’ensemble du pays.
Trois ans après sa remobilisation, et quoique dans l’incapacité de remettre depuis lors les pieds à Vertières, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise a prévu de « recruter entre 3 500 et 5 000 soldats« , « pour assurer une présence militaire sur l’ensemble du territoire« , a appris Rezo Nòdwès de sources officielles. Toutefois, le Sénat n’a encore arrêté aucun plan d’organigramme et de fonctionnement de « l’atelier de démon » de Jovenel Moise, ni confirmé un haut état-major chargé de lancer de tel recrutement.
L’armée de Jovenel Moise compte actuellement un peu plus de 400 soldats, mais sa remobilisation sans concertation et un cadre légal n’a pas été sans susciter des critiques, qui ont remis en question la nécessité d’un tel corps armé et rappelé ce qu’ils ont décrit comme des « atrocités » commises par certains de ses membres dans le passé et restés toujours impunis.
En 1995, l’ancien prêtre défroqué Jean-Bertrand Aristide a, par un décret en folie, démobilisé l’armée budgétivore, qui comptait alors plus de 7 000 hommes et avait besoin de 40 % du budget national. L’année dernière, le président Jovenel Moïse a reconnu que l’histoire de l’armée nationale laisse « de nombreux mauvais souvenirs dans les esprits« , néanmoins tout en insistant sur « l’importance de ces forces ». Et ce jour J serait finalement arrivé, car les bandits et gangs G9 an fanmi, selon l’opposition haïtienne, « ont besoin d’une certaine couverture légale pour venir en aide aux forces de police dans l’exercice de la violence aveugle contre des manifestations pacifiques reconnues par la Constitution« .
Danger pour le pays, avec l’annonce de Jodel Lesage. Il faut tirer la sonnette d’alarme avant qu’il soit trop tard ! Jovenel Moise joue ses dernières cartes…
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