Contestations : Scandale au BED de l`Ouest et report des séances!

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Port-au-Prince, lundi 5 décembre 2016 (rezonodwes.com).- Chaque jour qui passe, et qui verra le retard accumulé dans la constitution des tribunaux électoraux pour statuer sur les contentieux post-publication des résultats, contribuera à donner raison à Léopold Berlanger qui soutenait mordicus que la date du 29 janvier 2017, pour le second tour des élections, n`était pas aussi éloignée que l`on pensait.




Effectivement, lundi matin, avant le renvoi pour mercredi de la désignation des membres du contentieux électoral, principalement les juges appelés à présider les tribunaux électoraux, et devant entendre les différentes contestations présentées après la publication de la présidentielle du 20 novembre, c’est un spectacle lamentable et ahurissant qu’avocats contestataires et président du BED de l’Ouest ont offert à la presse.

Wally Desence, en dépit d’une certaine sérénité dégagée, dans l’explication des différentes étapes à franchir, trois au total, explique-t-il, notamment les auditions des affaires et délibération, s’est attiré la foudre des Maîtres André Michel et Evelt Fanfan, respectivement avocats de Jude Célestin et Moise Jean-Charles, candidats à la présidence.

Le problème découle, selon les avocats Fanfan et Michel, du fait que le CEP avait affirmé auparavant, ne pas détenir la liste des juges communiqués par le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince. Puis, d’un coup, Desence les a mis devant un fait accompli avec le choix déjà effectué par tirage au sort de trois juges dont l’un appelé à siéger lundi matin.




Le président du BED de l’Ouest 1, a constaté Rezo Nòdwès, a soulevé tout d’un coup, la colère et l’indignation des représentants de Lapeh et de Pitit Dessalines, avec la présentation des faits. Ces derniers ont crié haut et fort au complot et ont récusé les 3 juges choisis pour la constitution du premier tribunal électoral, post-élections novembre 2016. Deux d’entre eux répondent aux noms de juges Martel Jean-Claude et Fritzner Duclair.

Aux dires de Maître Fanfan, rejoint dans ses propos par son confrère André Michel, en aucun cas ce tirage au sort ne devrait être effectué en leur absence. « C’est un acte de vagabondage »,  a lancé, mine renfrognée, Me Fanfan, au visage de Desence dont un garde de corps s’est vite rapproché au cas où les esprits surexcités prendront une autre dimension.




Les avocats ont donc exigé l’application de l’article 17, relatif à la composition des tribunaux électoraux et ont promis de sommer le CEP pour avoir la liste des juges soumise par le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince.

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