Etats-Unis | $ 60 millions – Aide militaire à Haïti pour combattre les terroristes fédérés : 80 Humvees, 35 véhicules MaxxPro, des drones de surveillance…

0
403

Ariel Henry, aux côtés de Patrick Michel Boisvert, a – aurait (opacité admiistrative) – débloqué plus de 500 millions de dollars du trésor public pour rembourser la dette Petro Caribe dilapidée par le parti PHTK, auquel il appartenait en tant que ministre de Michel Martelly en 2015. Aujourd’hui, un décaissement de 60 millions pour l’achat d’armes et de munitions pour lutter contre les gangs, pro-pouvoir PHTK et alliés, semble être une aubaine pour Haïti, en proie à la violence « planifiée » des gangs terroristes « G9 ou Viv Ansanm ».

L’administration Biden a approuvé un programme d’aide militaire de 60 millions de dollars pour aider Haïti à réprimer les gangs violents qui font des ravages dans le pays, selon des documents obtenus par POLITICO.

Ce programme, le deuxième approuvé par les États-Unis pour la crise haïtienne cette année, comprend principalement des armes légères, mais aussi quelques véhicules blindés. La notification fait état d’au moins 80 Humvees, 35 véhicules d’infanterie MaxxPro, des fusils de sniper, du matériel anti-émeute, des armes à feu, des munitions et des drones de surveillance.

Cette mesure permettrait d’envoyer des armes et des équipements à la police nationale haïtienne ainsi qu’aux pays qui soutiennent la mission multinationale de sécurité visant à réprimer la violence en Haïti : Kenya, Jamaïque et Bahamas, entre autres, selon le mémorandum de compétence pour le retrait.

Ce dernier paquet porte à 70 millions de dollars la contribution totale des stocks américains pour la crise en Haïti, après que l’administration Biden a approuvé un paquet de 10 millions de dollars au début de l’année. Le plafond de cette autorisation est de 75 millions de dollars et expire à la fin de l’année fiscale.

Les porte-parole du département d’État, du département de la défense et du Conseil national de sécurité n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

Le mois dernier, POLITICO a rapporté que l’administration Biden prévoyait d’utiliser son autorité de réduction pour accélérer l’envoi de 60 millions de dollars d’armes, de munitions et d’autres équipements aux pays qui se déploieraient en Haïti. Cette décision est considérée comme une tentative apparente de contourner les efforts de contrôle des Républicains, reflétant la pression croissante exercée sur l’administration pour qu’elle prenne des mesures.

Depuis l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse en 2021, des bandes armées ont largement pris le contrôle du pays, tuant des milliers de personnes et en déplaçant des centaines de milliers d’autres. En raison de l’histoire épineuse de l’intervention occidentale en Haïti, le Kenya a accepté de diriger une mission multinationale de sécurité de l’ONU dans le pays.

Cependant, le plan soutenu par les États-Unis, qui soutiendrait le déploiement de milliers de forces de sécurité en Haïti pour renforcer la police du pays, a fait l’objet d’un examen minutieux de la part des critiques qui affirment qu’il fournit peu de détails sur la manière dont il aboutira à un succès.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.