Samedi 14 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–L’ex-président péruvien Martin Vizcarra, qui a été destitué plus tôt cette semaine, s’est vu interdire vendredi de quitter le pays pendant 18 mois, alors que les procureurs enquêtent sur des allégations selon lesquelles il aurait accepté des pots-de-vin lors de son mandat de gouverneur du département de Moquegua, dans le sud du pays (2011-2014).
Son interdiction de voyager à l’étranger sera en vigueur jusqu’au 12 mai 2022.
Lors d’une audience, la juge Maria Alvarez a défendu la décision, affirmant que M. Vizcarra présentait un risque de fuite parce qu’il « a suffisamment de revenus pour quitter le pays« .
Par ailleurs, le Secrétariat général de l’Organisation des États américains (OEA) a confirmé jeudi qu’il enverra une mission d’observation électorale au Pérou dans le cadre des élections générales de 2021, programmées par le gouvernement de transition en place depuis le renversement pour présumée « corruption » de Martin Vizcarra.
M. Almago voyant d’un autre œil la situation en Haïti où les lois et la Constitution sont bafouées par le président Jovenel Moise, également accusé de corruption et de détournements de fonds publics, a indiqué avoir « pleinement confiance dans la disposition du nouveau pouvoir exécutif -en particulier- et dans la force traditionnelle que les institutions de la République du Pérou -en général- contribueront à ce que la Mission de l’OEA remplisse ses mandats« .