« radio nationale est la seule source d’informations fiables » Jovenel Moise.
« Aucun CEP ne peut être constitué sans un accord politique« , réaffirme Pierre Espérance de RNDDH en réaction aux déclarations en folie du ministre de facto des Affaires Etrangères et de la Propagande Internationale, Claude Joseph.
Selon celui-ci qui critiquait avec virulence le régime PHTK en 2016 qui a piteusement échoué mais voulant malgré tout le beurre et l’argent du beurre, « le train électoral va être en marche très bientôt, aussitôt que les organisations sollicitées envoient leurs représentants pour former le @cep_haiti , le décret sera publié, un calendrier sera clairement établi afin que 2021 soit une année électorale« . Alors qu’il n’existe nulle part dans la constitution un article donnant droit à l’apprenti-dictateur de former un CEP sans un accord au préalable avec les partis politiques concernés et jamais avec des particules et groupuscules politiques et satellites PHTK nés des dernières gouttes de pluie.
« Les principaux partis d’opposition sont très clairs, quelle que soit la date avancée, ce sera mathématiquement impossible« , Kelly Bastien.
Mercredi 26 août 2020 ((rezonodwes.com))–L’apprenti-dictateur Jovenel Moise, actuellement en position de force, secondé par l’ambassade américaine et Binuh, pourrait toutefois s’il le désire, « prendre un décret et ordonner au ministère de l’Intérieur d’organiser ses élections » à la Duvalier et à la carte Dermalog, a suggéré mercredi un analyste politique.
D’un revers de main, les secteurs de l’opposition haïtienne ont catégoriquement rejeté mercredi « tous les plans et projets sordides du gouvernement autoritaire de Jovenel Moise d’organiser des élections présidentielles et législatives en 2021« , alors qu’il a moins de 6 mois à passer su pouvoir.
Le ministre de fait des Affaires Etrangères Claude Joseph a assuré sur les réseaux sociaux que « les élections auront lieu l’année prochaine, tandis que le gouvernement attend les propositions de seulement deux (2) autres diverses structures sur neuf (9) pour former le Conseil électoral provisoire (CEP), après la démission de ses membres« .
Toutefois, l’ancien président du Parlement, Kélly C. Bastien, a souligné que « les mouvements d’opposition n’accepteront aucune élection, tant que le chef de l’Etat actuel, Jovenel Moïse, restera au pouvoir« .
L’ancien sénateur du département du Nord, également membre du Secteur Démocratique et Populaire, a assuré que le président ne pourra pas organiser ce processus pour des raisons purement « techniques et politiques« .
« Les principaux partis d’opposition sont très clairs, quelle que soit la date avancée, ce sera mathématiquement impossible« , a précisé Dr. Bastien sur les réseaux sociaux.
De son côté, Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains, a indiqué qu’aucun CEP ne peut être constitué sans un accord. Espérance a rappelé que l’ancien président Michel Martelly a essuyé 3 échecs en croyant pouvoir à lui seul constituer un CEP pour organiser les élections pour son parti.
« Sur quelle base, Jovenel Moise s’est-il permis de s’adresser à des secteurs désignés à l’avance, les invitant à intégrer son CEP, sans une entente avec les principales structures de la société civile établie« , s’est interrogé le représentant des droits humains.
« Des élections, avant tout, conduisent à la stabilité politique et économique« , a mentionné Pierre Espérance, signalant que la route actuelle empruntée par l’apprenti-dictateur Jovenel Moise « ne fera qu’envenimer l’atmosphère politique en Haïti« .
Rappelons que Claude Joseph qui intervenait mercredi matin à l’antenne de Radio Kiskeya n’était pas en mesure de révéler les noms des 7 heureux élus choisis par Jovenel Moise pour venir réaliser ses élections à la Carte Dermalog, afin de mettre définitivement fin aux dossiers de dilapidation des $4.5 milliards de fonds de Petro Caribe et d’éterniser la corruption et l’impunité en Haïti, le pays le plus pauvre du continent.

