Crise de la gourde : Proposition de Daniel Silva

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A l’initiative du Dr Laurent Pierre-Philippe du Konbit Reengineering d’Haïti, des membres de la diaspora ont réalisé un brainstorming pour proposer des solutions à la Crise de la Gourde. Nous publions ci-dessous les réactions de Daniel Silva.

Vendredi 7 aout 2020 ((rezonodwes.com))– CRISE DE LA GOURDE : konbit.reengineering2020

Problème : comment gérer la dévaluation  de la gourde à raison de 120 gourdes pour $1.00 US en date du 31 juillet 2020 , court , moyen et long terme ?

Daniel Silva :

La solution a long terme, a la dévaluation de la gourde se trouve dans la capacité a produire pour la consommation interne et l’exportation de l’excédent. 

Une autre approche serait de créer une gourde numérique (Central Bank Digital Currency – CBDC). Pour ce faire, il faudrait changer la loi sur monnaie et introduire la notion de monnaie électronique dans la nouvelle version de la loi. La monnaie électronique se trouvant partout et non plus dans un lieu géographique spécifique comme Haïti (on pourrait en faire l’acquisition sur des bureaux de change autorises sur l’internet). La valeur de la Gourde changerait instantanément, car la diaspora s’en servirait pour les transferts, entrainant donc une plus grande utilisation de la Gourde._

konbit. reengineering 2020 : 

SUGGESTIONS D’UNE AUGMENTATION DES RÉSERVES DANS LA CAISSE DE L’ÉTAT HAÏTIEN PAR DES PROFANES EN SCIENCES ÉCONOMIQUES.
Si la loi haïtienne le permet, le bureau des Contributions pourrait mettre la carte d’identité ou carte de vote à la disposition des compatriotes de la diaspora.


Daniel Silva:

Il n’est pas difficile pour un compatriote de la diaspora d’obtenir une carte d’identité lorsqu’il se trouve dans le pays. (J’ai toutes les cartes NIF, CIN, Permis de Conduire, Patente)
La difficulté se trouve dans l’émission d’une carte d’identité nationale CIN dans les bureaux officiels d’Haïti A L’ETRANGER (consulats, ambassades).
L’Etat Haïtien n’aurait qu’à se procurer des équipements nécessaires pour l’émission de la carte.
La collecte des informations se ferait par la soumission par le requérant des pièces prouvant sa nationalité Haïtienne, la prise de photos, de données biométriques et l’enregistrement des données sur un ordinateur de l’ONI préposé à cet effet à l’ambassade, consulat etc.
La carte pourrait être imprimée immédiatement ou être envoyée par voie postale ultérieurement à l’adresse du porteur. VRAIMENT RIEN DE COMPLIQUE – Seulement de la bonne foi.

konbit.reengeneering 2020 :

Bénéfices pour le porteur de cette carte et pour le pays :

1).-ouvrir des comptes bancaires en Haïti.

2).-vendre ou acheter meubles et immeubles.


3).-construire des villages modernes à travers le pays.

4).-créer de nouveaux emplois en Haïti 

Daniel Silva  propose pour #2 et 3   qu’il  faut poser et résoudre le problème  de cadastre d’abord.

konbit.reengineering 2020

5).- investir dans le commerce et l’industrie.

Daniel Silva:

 Il faudrait créer un marché (stock market) comme à la Jamaique et permettre aux membres de la diaspora désinteressés à ouvrir et gérer leur propre entreprise, à investir dans des entreprises à caractère public (stock). Pour que ceci puisse se faire, il faut une loi exigeant les compagnies qui y participeraient, à soumettre leur bilan annuel audité de facon transparente.

konbit.reengineering2020

6).- participer aux élections comme votant ou comme candidat à un poste électif?

konbit.reengineering 2020

Il paraît que nous essayons d’enfoncer une porte déjà ouverte. 
D’après l’expérience de nombreux compatriotes, il semblerait que tout citoyen d’origine haïtienne  peut se procurer d’une carte d’identité /carte de vote et jouir des prérogatives conférées par cette carte.
Notre proposition devient plus que faisable.
Son application dépend uniquement de l’éducation des compatriotes de la diaspora par les leaders éclairés.
S.V.P. , dites-nous si les informations fournies ci-dessus ou les conclusions sont erronées.?

Daniel Silva

Il serait plus convenable cependant que l’état mette la structure d’émission de ces cartes à _l’étranger_ car bon nombre de nous de la diaspora ne voyageons pas à destination d’Haïti autant que d’autres. Il faut compter aussi que lorsqu’on se trouve dans le pays, cela peut prendre plusieurs jours sinon plusieurs semaines avant d’obtenir la CIN. Or, la plupart d’entre nous ne passent pas ce nombre de jours dans le pays.

Il faut à tout prix que ces cartes puissent être émises à _l’étranger_.

L’avantage que la diaspora pourrait offrir à l’état serait de payer une somme forfaitaire de $10 pour la carte, ce qui générerait plusieurs millions de dollars pour le trésor public, car en Haïti la CIN est gratuite.

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