11 novembre 2025
Lancement officiel, ce mardi 23 août 2016, de la campagne électorale, à travers tout le pays
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Lancement officiel, ce mardi 23 août 2016, de la campagne électorale, à travers tout le pays

Port-au-Prince, mardi 23 août 2016 (rezonodwes).-Depuis minuit, mardi 23 août  2016, les candidats agréés en lice pour la reprise de la présidentielle du 9 octobre 2016, et les sénatoriales partielles, pour le renouvellement du tiers du Sénat, à la même date, sont autorisés à partir en campagne, respectivement pour le poste à concourir. Cette annonce qui était attendue, si l’on en croit au calendrier préalablement établi, est signée du Conseil Electoral Provisoire.



 En outre, il précise que cette campagne qui va durer l’espace d’un mois et quelques deux semaines, « prendra fin le 7 Octobre 2016 à minuit« . Une campagne électorale qui s’ouvre au beau milieu d’un lever de bouclier contre l’administration Privert/Jean-Charles pour avoir unilatéralement, selon des syndicalistes du secteur de transport public, augmenté les prix des produits pétroliers à la pompe.



L’organisme  électoral, dans son huitième communiqué de presse,  profite du déroulement de la campagne électorale, pour rappeler aux dirigeants des partis, groupements politiques en général et aux candidats en particulier, les dispositions des articles 114 à 124 du chapitre VIII dudit Décret, traitant de la campagne électorale en Haïti.
Parlant de ces articles précités, le CEP de 2015, ayant à sa tête Pierre-Louis Opont, n’a eu à aucun moment de la durée, rappeler à l’ordre aux fins de sanctions verbale ou disciplinaire, des candidats proches du parti au pouvoir d’alors. Les véhicules de l’état, en cortège imposant et impressionnant, étaient partout remarqués en campagne. En serait-il ainsi encore avec des députés-candidats au sénat et des sénateurs en fonction qui veulent conserver leur siège ?





A rappeler qu’avec l’ouverture officielle de la campagne électorale, où six (6) sénateurs vont lutter acharnement pour le renouvellement de leur mandat, la tenue d’une séance en Assemblée nationale, semblerait-il, n’est pas pour demain. Quid du statut de Jocelerme Privert ! Quid du rapport de la Commission-Latortue et éventuellement le rapport de la Commission-CEP sur le sort des « mal élus ».

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