Le Coronavirus, l’iceberg aéroterrestre qui percute notre vaisseau terrestre

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7.7 milliards de voisins soudain convertis en 7.7 milliards d’inconnus, le monde n’est plus ce beau village qui épatait par ses attractions touristiques, ses accueils hospitaliers, ses aventures ludiques, ses évènements spirituels, ses patrimoines naturels éblouissants, ses merveilleux monuments et ses échanges académiques et culturels enrichissants.

Vendredi 20 mars 2020 ((rezonodwes.com))– Dans ce contexte voilé où la toile et la vie sont abîmées par un stress hideux et un contexte apocalyptique hypernerveux, les étoiles cessent de briller dans tous les milieux. Tous les cieux sont devenus nébuleux sous les effets des brouillards ténébreux propagés par ce parasite malicieux. Désormais, les complexes, les multiplexes et leurs annexes sont désaxés dans un creux pathogène qui rend perplexes les bienheureux comme les malheureux. De jour en jour, cela devient de plus en plus hypercomplexe.

Dans son évolution sinusoïdale, ce n’est pas un algorithme du simplexe qui cassera l’élan de cette couronne aux polygones toxiques. Pour l’instant, le silence et le mutisme sont ovationnés, le confinement oscarisé, l’excellence emprisonnée, ostracisée et stigmatisée. L’esprit de créativité est anéanti; plus de Messi, Nahomie, Lebron, Jelo, Braddy, Di-Caprio, Denzel, Usain Bolt, Shakira.

Beaucoup de génies à peine éclos ne vivraient que la durée de vie d’un spermatozoïde infécond avant d’expérimenter leur dégénérescence en absence d’une compétence adéquate à traquer le petit animal infernal en un timing idéal. Conséquences fatales résultant des déceptions de la nature ou de l’avidité et la cupidité des géants sans cœur du globe qui n’en font qu’à leurs têtes ?  L’avenir dira le reste.

Le voile est levé ; notre système est époilé par cette espèce d’enfoiré qui met à mal les vecteurs des connexions amicales, familiales, académiques et religieuses. Le Covid-19 enfoire les moteurs de la croissance et de la prospérité qui risquent un difficile redémarrage après ce sabotage macabre. La vermine défie tous les pièges de l’arnitoile empêchant ainsi à ce que l’humanité se repolie et se repoile.

Des palpitations dans des ultimes battements cardiaques

Probables nécessités de recours au greffage, transplantation, marcottage, bouturage, rapiéçage,  replâtrage, notre cœur peine à pomper du sang aux artères dans des suspens et des arythmies cardiaques qui questionnent les prochaines secondes et les prochaines minutes.

L’humanité n’est plus reposée dans de vers pâturages; elle est en manque de tout ;  son âme est délabrée ; l’oxygène ambiant est coronaviré, les eaux sont polluées. L’héritage planétaire sacré est matraqué dans l’expression d’un scepticisme de soutenabilité sans ambages. A ce stade, l’ombre de la mort frappe quotidiennement à des portes ; seul un niveau imperturbable de piété et de spiritualité de l’âme saurait la délivrer d’une crainte maladive de thanatophobie.

Saupoudrages, dérapages, marchandages, démarcages et verbiages politiques; à la vérité, les reprises économiques, les points d’ancrages sociaux et les systèmes de cadrage efficaces font naufrage dans un ombrage ténébreux. Pour le bonheur des enfants et des familles, il nous faut accoucher la lumière dans un vif éclairage et mobiliser un balayage énergique pour nettoyer les écuries d’Augias à travers un recalibrage et un rééquilibrage du système en chute libre.

Des centaines de milliers de trentenaires, quarantenaires, cinquantenaires et octogénaires sont mis en quarantaine pour être entretenus par une certaine générosité samaritaine. L’interdiction des passations du savoir intergénérationnel – qui se nourrissait par des anecdotes et les riches expériences des aînés – sape le fondement des soins bienveillants à prodiguer par les familles et les aides-soignants dans l’amour, l’enthousiasme et la passion. Ce confinement non désiré et indésirable doit vite s’évincer pour laisser la place à la liberté sans laquelle l’être humain ne se distingue quasiment de l’animal.

Initiatives coquines nourries par des incitations mesquines, la propagande de la chloroquine comme antidote semble participer d’une stratégie de diversions et de manœuvres politiques pour gagner du temps dans cette période de ruine.

Les mêmes routines de mensonges polymorphes et multicolores de duper les rétines pour semer de la poudre aux yeux. Le doute cartésien, l’éthique et la lumière nous convient à des reculs qui nous plongent dans l’inconfort tant que le la machine scientifique ne s’active en vue de donner audience à la vérité.

Puisse Dieu avoir pitié de cette génération embarquée dans ce navire terrestre fendillé en pleine vitesse de croisière au fonds d’un océan glacial qui transperce les cœurs et les poumons.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com  

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