15 octobre 2024
0 Infecté : Preuve qu’Haïti n’est pas vraiment « Open for Business »
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0 Infecté : Preuve qu’Haïti n’est pas vraiment « Open for Business »

L’absence, jusqu’ici de cas d’infections du coronavirus en Haïti prouve qu’Haïti est isolée du reste des mondes du tourisme et des affaires. Pour l’instant, c’est une très bonne chose, car Haïti, où les citoyens vivent en abris proches, n’est pas prête pour affronter les dégâts que ce fléau peut causer. Ironiquement, ce qui depuis quelques temps, fait le malheur d’Haïti est aujourd’hui ce qui la protège jusqu’ici contre le coronavirus

Dimanche 15 mars 2020 ((rezonodwes.com))– Comme il l’a été durant « The Columbian Exchange, » où les connections interhumaines facilitaient la pandémie des maladies communicatives ou transmissibles, le tourisme et les voyages d’affaires sont les vaisseaux principaux de transport du coronavirus à travers le monde.

En fait, le dénominateur commun dans les cas rendus publics est que les gens infectées étaient en voyages d’exploration ou d’affaires dans des pays à sécurité stable ou propice aux échanges commerciales. En de termes plus clairs, les infectées ont voyagé ou ont été en contact avec quelqu’un qui a voyagé.

Le pays lock et la remontada de l’insécurité durant ces derniers mois en Haïti ont été dissuasifs pour les touristes. Les médias étrangers et le secteur du tourisme, plus particulièrement les lignes aériennes rapportent clairement qu’Haïti est un lieu à éviter. Les touristes comprennent que le feu vaut la chandelle.

De ce fait, ils restent chez eux ou choisissent d’autres destinations comme la Chine, l’Europe et même la république voisine. Toutefois, la situation politique n’est pas la seule raison de cette diminution de voyages internationaux vers Haïti; il y a aussi qu’Haïti n’est pas vraiment « Open for Business » comme le clame le gouvernement en place.

En fait, contrairement à St-Domingue, Haïti n’a pas de relations commerciales ou des partenariats d’échanges avec des investisseurs étrangers. Ainsi, l’absence de ces va-et-vient par bateau ou par avion, aussi vrai qu’ils témoignent du progrès de la pauvreté et de la sécheresse attirante du pays, épargne les Haitiens de cette pandémie qui ne connait ni race, ni sexe, ni âge, ni statut politique.

Si le pays n’était pas lock, les touristes y visiteraient. Si le pays était propice pour l’entreprenariat international, des hommes d’affaires y viendraient pour acheter des produits ou négocier des contrats. Dans tels cas, Dieu seul saurait ce qu’ils auraient apporté avec eux et laissé derrière eux. Haïti doit profiter de sa misère et son isolement au reste des mondes du tourisme et des affaires pour se lancer dans des campagnes de prévention.

La prévention contre le coronavirus n’est pas l’acte de traiter les personnes infectées ou se préparer pour recevoir des personnes déjà atteintes. Elle est l’acte de développer des stratégies compréhensives pour empêcher qu’une personne devienne infecter ou que plus d’une personne soit infectée.  

La prévention est effectuée à travers l’accès et la propagation d’informations y relatives. La presse a de grands rôles à jouer dans cette prévention. La CONATEL peut utiliser son autorité pour exiger que les stations de radios du pays réservent 4 heures d’antenne pas jour pour véhiculer des informations sur l’importance de se protéger et de protéger les communautés contre la maladie.   

Bobb RJJF Rousseau, PhD
Public Policy and Administration
Diaspora UniversiteThe Blog of Bobb RJJF Rousseau

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