Au moment même du rapatriement de la souveraineté électorale par l’équipe de transition, un colis ennemi, suspect est embarqué à bord à l’insu de la troupe emmenée par Monsieur Jocelerme Privert; tout porte à croire que c’est la paire névralgique des élections haïtiennes, le PNUD et l’OEA.
A qui est la faute? On dirait que le capitaine du navire a des amis puissants de l’autre côté du rivage et qui l’ont aidé à cheminer vers cette embarcation : »tout d’un coup ». Donc, il aurait une dette envers eux qui serait de les assurer la présence, l’ombre des colons en tout et partout. Mais, en bon intelligent, il mise sur l’écho que cette nouvelle peut faire pour s’assurer d’une vie plus longue de sa médaille qu’il aura reçue en signe de récompense. Plus ça brouille, plus ça arrange.
Depuis quand les entreprises haïtiennes d’impression offraient des services de qualité et répondant au standard international? Pourquoi nos différents magazines de meilleure présentation sont imprimés soit en République Dominicaine ou à Miami? Pourquoi certaines banques font imprimer les chèques des clients à l’étranger tandis que leurs plus grands actionnaires possèdent des imprimeries ici en Haïti? Depuis quand ces entreprises impriment ce volume dont on parle? Qu’elles sont leurs expériences dans le domaine puis que dans la région caraïbe nombre des pays plus petits que nous qui organisent régulièrement des élections?
Nos entreprises, généralement, ne visent qu’un seul client, l’Etat. Elles acquièrent toutes leurs expériences en travaillant que pour lui au départ. Aucune de nos entreprises d’impression n’a pensé à doter le pays d’une structure capable de participer à un appel d’offre international dans ce secteur. Elles attendent un « bouyi vide politik » pour se donner la part du lion.
Prenons, Les Presses Nationales aujourd’hui qui revendiquent son droit de réaliser tous les travaux d’impression d’intérêt national. Nous sommes tous d’accord et c’est légitime. Mais, pourquoi cette institution a laissé circulé dans tout le pays et même à l’étranger ces papiers à entête, ces enveloppes, ces actes d’Etat civil, ces extraits des archives mal-fagotés? Pourquoi ne commençons-nous pas à régulariser ces choses d’une extreême importance avant? Si seulement, on scrute la présentation des papiers délivrés par les institutions publiques, on sera très gêné à confier l’impression des bulletins, si stratégiques à une entreprise publique.
Ce n’est pas une défense pour les entreprises étrangères au détriment des haïtiennes. C’est plutôt, un constat des négligences, d’une façon de voir le pays avant et voilà qu’aujourd’hui une opportunité se pointe, nos entreprises n’ont que le « Bla Bla politk » pour faire valoir leurs droits.
Apprenez à croire au pays et à y installer véritablement vos entreprises. Vous vous installez uniquement à Port-au-Prince, sans aucune perspective pour les autres villes. Vingt ans, cinquante ans, etc. vous restez dans les mêmes bureaux, vous utilisez les mêmes moyens de transport, vous payez les mêmes montant des taxes, etc.
Il y a des vérités qu’il faut sortir au bon moment même quand on sait qu’on va vous engueuler.
Yvenert Foeshter Joseph
jyvenert@yahoo.fr
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