Sept (7) haïtiens s’étaient réfugiés vendredi à l’Ambassade du Venezuela. Le gouvernement avait vite fait de dépêcher un émissaire, en la personne de Pierrot Delienne.
Port-au-Prince, lundi 8 août 2016 (rezonodwes).- Des haïtiens qui ont gagné l’ambassade, un mot que l’on croyait presqu’inusité en Haiti, depuis les dernières persécutions politiques au début des années 2000. Effectivement pendant que tout Port-au-Prince se préparait à se réfugier sur la plage publique, non loin des Arcadins, sept (7) employés du CEP allaient « demander l’asile » à l’ambassade du Venezuela.
On n’en sait pas trop sur le mobile de leur action spectaculaire, car le ministre de la Justice qui s’était empressé de les rencontrer, tard dans la soirée du vendredi, n’a pas révélé leur identité. Il s’est contenté d’ajouter qu’il s’agissait de quatre hommes et de trois femmes. Cependant, toujours d’après le ministre, au micro de Vision2000, lundi matin, il reste à confirmer si ces 7 « réfugiés » travaillent vraiment pour le CEP.
Ces employés qui auraient laissé l’ambassade tôt samedi matin, après des conciliabules avec le ministre Camille, auraient senti leur sécurité physique menacée. Un épisode que l’administration provisoire de Jocelerme Privert a vite fait de clore, probablement pour ne pas donner raison à ses farouches adversaires. Ces derniers accusent M. Privert de se maintenir de force au pouvoir.
Il est à rappeler la dernière fois qu’une certaine ambassade de la capitale était venue en aide à un haut cadre du CEP, c’était après les élections contestées de 2000 qui avaient porté une seconde fois, Jean-Bertrand Aristide au pouvoir. Le président de l’organisme Electoral de l’époque, raconte-on, pour échapper à la furie de Lavalas, M. Leon Manus a dû gagner le marquis puis s’était réfugié aux Etats-Unis où il était demeuré tranquillement jusqu’à sa mort.
cba


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