Port-au-Prince, mardi 2 août 2016 (rezonodwes).- Alors qu’un dernier sondage (41-35 et « 25 autre candidat ») réalisé jeudi dernier, à l’issue de la convention des démocrates à Philadelphie, donne une avance de 6 points à Hillary Clinton par rapport à son adversaire coriace Donald Trump, un dignitaire européen se mêle de la partie.
Avant que l’équipe de la campagne de Trump vienne crier « ingérence de la France », s’il en sera besoin, François Hollande vient dire à Washington lequel de ses deux candidats, Paris voudrait bien comme prochain interlocuteur valable ou partenaire. « Pour la première fois, un chef d’état étranger aurait ouvertement opiné sur un candidat aux présidentielles américaines, pas que je me rappelle », a commenté un étudiant finissant en Sciences Po, contacté mardi après-midi par RezoNòdwès.
La majeure partie du temps, ces genres de commentaires se font dans les couloirs des ambassades. « His excesses make you want to retch », traduction littérale, « ses excès de langage vous donnent envie de vomir » « even in the United States, especially when — as was Donald Trump’s case — he speaks ill of a soldier, of the memory of a soldier, » et aux Etats-Unis même, spécialement quand Donald Trump dit du mal d’un soldat malade, ou salit la mémoire d’un soldat disparu » a commenté M. Hollande en présence de quelques journalistes à Paris, mardi.
A noter que le Président Barack Obama, lors de son intervention au deuxième jour de la convention des démocrates (DNC), avait mentionné que « les gens en dehors du pays, se questionnent sérieusement sur la présidentielle à venir chez nous ».
Rappelons que les Etats-Unis qui ont toujours évité toute interférence et ingérence des « pays amis » dans l’organisation de leurs élections, à aucun moment de leur histoire, n’ont jamais envoyé des cartes d’invitation aux autres chefs d’état du monde ou de gouvernement à venir assister aux cérémonies d’investiture d’un nouveau chef de la Maison-Blanche, contrairement chez nous.
cba
Ocean City, MD
