Mardi 26 juillet 2016 (rezonodwes).- Pourquoi une fois nommés au CEP ses membres, qui dans la plupart des cas ne savaient rien en matière électorale, se croient ils des fini-konnen et refusent de recevoir des conseils, des suggestions des principaux concernés haïtiens, mais choisissent d’en recevoir des étrangers.
S’il y a eu une CIEVE s’est parce que la grande majorité des citoyens, individuellement et collectivement à travers des organisations civiques et politiques nationales ont demandé qu’elle ait lieu.
Aujourd’hui, le CEP se trouve confronté aux mêmes citoyens et qui de la même façon lui demandent de réviser son budget à la baisse. M. Berlanger ne doit pas emprunter la voie de M. Opont, se boucher les oreilles et agir en petit dictateur.
M. Berlanger, tout en dirigeant une institution neutre et indépendante, n’est en fait que l’ingénieur/architect qui soumet son estimation à son client qui n’est autre que l’électorat haïtien et dont les moyens sont limités par ceux de l’Etat. Nous n’avons pas une source intarissable de fonds. M. Berlanger à tort de penser qu’on peut tirer ces fonds de la Banque Centrale et en oublier les conséquences.
Le client a le droit de lui dire que son projet est trop cher et lui suggérer des modifications. En fait, l’ingénieur/architecte n’a d’autre choix que de réviser à la baisse ou se démettre du chantier.
Il se peut que M. Berlanger ne soit plus l’homme du moment. Quand il a accepté sa nomination il était en droit de penser qu’il aurait tous les moyens financiers qu’il demanderait.
Ces élections sont appelées à être différentes, elles sont celles de la mobilisation nationale, celle de la grande participation, celle de la souveraineté, de la dignité. M. Berlanger peut être dépassé par l’ampleur de la tache qui ne se limite pas seulement à la technique électorale mais en un grand mouvement populaire ou toutes les composantes de la société sont appelées et sont prêtes à collaborer.
L’Etat dispose d’un personnel et de moyens matériels qu’il est prêt à mettre a la disposition du CEP, M. Berlanger n’a pas le droit de refuser et d’exiger des moyens que son client n’a pas. On doit faire avec ce que l’on a. M. Berlanger doit nous organiser des élections a la mesure de nos moyens.
Il est bruit que M. Berlanger menace de démissionner même à l’avant veille des élections s’il manquait un dollar à la somme demandée.
Je trouve que cette menace doit être prise sérieusement et qu’une solution doit être trouvée aujourd’hui et non un jour avant les élections.


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