En janvier 2019, l’administration Trump a annoncé qu’elle mettra fin au TPS pour les Salvadoriens, les Honduriens et les 46.000 Haïtiens, mais en octobre, elle a indiqué qu’elle prolongera le programme jusqu’en janvier 2021, la même date que pour les citoyens du Nicaragua, du Népal et du Soudan.
Alors que le président Jovenel Moise, la tête baissée pour servir ses petits intérêts mesquins, se mêle des affaires internes du Venezuela dont des universités se rangent parmi les 500 meilleures de l’Amérique latine et des Caraïbes et qu’Haïti n’en a aucune en lice, ZERO barré, l’administration américaine poursuit sans avoir à consulter son nouvel allié adhérent au « Groupe de Lima », de la transition vers la fin du statut de protection temporaire accordé à des milliers d’ haitiens…depuis le séisme du 12 janvier 2010.
Washington, mercredi 5 février 2020 ((rezonodwes.com))– Un groupe de législateurs démocrates au Congrès américain a exigé mardi que le Département d’État enquête sur la décision du gouvernement du président Donald Trump de mettre fin au statut de protection temporaire (TPS) pour les citoyens d’El Salvador, d’Haïti et Honduras.
Dans une lettre envoyée mardi à l’inspecteur général du département d’État, Steve Linick, les législateurs démocrates ont appelé à investiguer « dans quelle mesure les officiels politiquement motivés de l’administration Trump au département d’État ont injecté des considérations électorales dans le processus d’élaboration des décisions TPS »,
Cette recommandation a été formulée par le sénateur Bob Menéndez du New Jersey, le plus haut démocrate de la commission des affaires étrangères au Sénat, et le représentant Joaquin Castro, démocrate du Texas et président du Caucus hispanique du Congrès (CHC) des États-Unis.
Le TPS protège des centaines de milliers d’étrangers, pour la plupart centraméricains, qui ont quitté leur pays à la suite de catastrophes naturelles, tel est le cas pour des haitiens, le 12 janvier 2010, ou d’autres urgences pour d’autres ressortissants étrangers.
Dans le cadre d’un programme TPS, les étrangers peuvent vivre et travailler légalement aux États-Unis et ne font pas l’objet d’expulsion même s’ils continuent de vivre illégalement aux Etats-Unis à l’issue de l’expiration de leur permis de séjour légal.
Selon le Département de la sécurité intérieure, il y a plus de 310 000 étrangers protégés par le TPS dans le pays et les contingents les plus importants sont près de 200 000 Salvadoriens, 57 000 Honduriens et 46 000 Haïtiens.