Port-au-Prince, jeudi 7 juillet 2016 (rezonodwes).- Négociations et conciliabules avant toute reprise de l’Assemblée nationale. Une date qui viendrait probablement avant ou après les 150 jours de Privert.
Si le président Privert, d’après les diverses tendances actuellement dégagées au Parlement, ne serait plus assis sur un siège éjectable, par contre, deux de ses principaux fusibles devraient être sautés. L’ex-Sénateur Anick François Joseph, actuel ministre de l’Intérieur et le garde des Sceaux Camille Junior ne seraient plus désormais assurés de faire la route avec Jocelerme Privert et Enex Jean-Charles, jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République. Leur tête serait mise à prix fort au Parlement qui fait monter les enchères pour « légitimer » Privert.
Pour ôter de l’ordre du jour le point irritant, très cher au Sénateur Camille Cantave, « la remise de l’écharpe présidentielle », des concessions devraient être faites de part et d’autre. Selon le Député PHTK Abel Descolines, les discussions vont bon train, sans pour autant être en mesure d’avancer une date exacte pour la reprise de la séance en Assemblée nationale en discontinuité depuis le 28 juin dernier. La troisième tentative échouée, sans arrêter un point du jour.
Les Parlementaires qui ont fléchi, parait-il, aux yeux des observateurs sur leur corde raide, souhaiteraient élaborer une feuille de route où des points fondamentaux viendraient dicter à l’Exécutif, les marches à suivre jusqu’à l’organisation des élections, le 9 octobre prochain. Ils souhaiteraient obtenir du cabinet le renvoi de deux ministres, sans révéler les noms de leurs remplaçants. Un changement serait également visé par les parlementaires au sein du CSPN, avant toute reprise de séance en Assemblée nationale.
La séparation des pouvoirs que Montesquieu a élaboré dans « L’esprit des Lois », à savoir que le pouvoir arrête le pouvoir, est depuis l’avènement des Tèt Kalé, pour aboutir au gouvernement provisoire du 14 février 2016, un vœu pieux.
cba
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