Baccalauréat en Haiti, l’organisation fut un fiasco cette année avec des formulaires d’évaluation « en veux-tu en voilà » distribués hors des sièges d’examens.
Le bac à peine achevé vendredi, les corrections des feuilles d’examen n’étant même pas encore entamées, voire parler de taux de pourcentage de réussite ou d’échec, des associations d’enseignants élèvent la voix pour dénoncer la mauvaise organisation de l’unique examen officiel du baccalauréat, session ordinaire. Sur le point logistique, le Bac est un fiasco avec des complices de part et d’autres, ont dénoncé mercredi des organisations du corps d’enseignants.
Un membre du corps d’association d’enseignement est allé même jusqu’à comparer le Bac de cette année à l’organisation des joutes électorales contestées du 9 aout 2015 dernier. Les observateurs ont révélé que des questionnaires devant évaluer les bacheliers sur leur niveau de connaissances dans l’apprentissage des matières enseignées, au cours de l’année académique 2015-2016, auraient circulé hors des salles d’examens avant le jour des épreuves officielles.
Pour des représentants d’autres associations professorales ayant toujours du mal à digérer le bac unique, vu, selon ces instituteurs, une grande lacune à combler chez les finissants, il serait mieux de revenir sur les décision antérieures d’avoir officiellement des examens BacI et BacII. Ils dénoncent des directeurs d’établissements qui auraient participé à des activités rentables de facilitation d’élèves à franchir aisément le cap de la Rhéto, moyennant qu’ils règlent leur compte avec la direction.
Notons que depuis septembre 1985, il ne se passe pas une seule année académique scolaire sans que les études ne soient pas troublées en Haiti. À rappeler que la décision d’avoir un baccalauréat unique, était l’œuvre de l’ancien ministre de l’Education nationwide Nesmy Manigat qui était vu à ce poste comme technocrate que politicien.
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