Lundi 2 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– Luis Fernando Camacho, l’ennemi déclaré de l’ex-président bolivien, Evo Morales,et qui a largement contribué à faire tomber celui-ci, a annoncé sa décision de se lancer dans la prochaine course à la présidence.
Pourtant, celui qui avait fait appel à l’armée pour déloger Morales du palais présidentiel, depuis son fief de Santa Cruz avait juré de ne jamais se jeter dans cette bataille, assurant qu’il resterait plutôt à la tête du comité civique bolivien.
La machine électorale de Camacho est d’ailleurs déjà en route. L’avocat charismatique de 40 ans, ultra-religieux, a conclu des alliances avec plusieurs groupes politiques dont PDC, PAN BOL, UCS, MNR et les délégués départementaux du FRI, a-t-il révélé sur le réseau social Twitter.
Reconnu pour son comportement raciste et machiste, le « Bolsonaro bolivien » fait partie de l’oligarchie blanche de son pays, mais est connu des secteurs des droits humains pour avoir été dans sa jeunesse, vice-président de l’Union des Jeunes Crucenistes, organisation liée au franquisme et aussi à l’action du bourreau nazi Klaus Barbie, collaborateur de deux dictatures précédentes.