4 octobre 2024
Haïti – Editorial de NY Times: Des décennies de mauvaise gestion ont une nouvelle fois amené Haïti au bord de l’effondrement. Est-ce que quelqu’un s’en soucie?
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Haïti – Editorial de NY Times: Des décennies de mauvaise gestion ont une nouvelle fois amené Haïti au bord de l’effondrement. Est-ce que quelqu’un s’en soucie?

« Jovenel Moise est arrivé au pouvoir après une présidentielle entachée d’accusations de fraudes et d’un faible taux de participation… » NY Times

… »Jovenel Moise avait été impliqué dans un scandale des travaux de réfection de routes » NY Times.

...Haïti, le pays le plus pauvre dans l’hémisphère occidental et l’un des plus pauvres au monde… » rappelle NY Times.

… »les Etats-Unis ont soutenu les dictatures de François et de Jean-Claude Duvalier, en raison de leur position anti-communiste… » NY Times

Plus de 40 personnes tuées par balle en un seul mois sous le régime de Jovenel Moise. Est-ce que cela dérange ? Est-ce que quelqu’un s’en soucie ?

By The Editorial Board of New York Times

Avant, la vie n’a jamais été facile en Haïti et c’est peut-être pour cette raison que le cauchemar actuel ne suscite pas plus d’attention. Depuis environ sept semaines maintenant, la lutte entre le président Jovenel Moïse et l’opposition a alimenté une tempête de violentes manifestations, incendies de pneus, pillages et incendies criminels; elle a pratiquement mis fin aux transports, écoles, stations d’essence et services médicaux, faisant au moins 30 morts.

New York, mercredi 6 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– L’objectif principal des manifestations est l’éviction de M. Moïse, un « homme d’affaires » arrivé au pouvoir en 2017 après une élection en deux tours, entachée d’accusations de fraude et d’un faible taux de participation. Auparavant, il avait été impliqué dans un scandale pour savoir s’il avait reçu des fonds pour des travaux de réfection de routes qui n’avaient jamais eu lieu, allégations qu’il nie par la suite. Il refuse de se retirer, et peu d’Haïtiens ont avancé une idée de qui ou de ce qui devrait venir ensuite pour diriger le pays, ou de la façon dont Haïti pourrait se libérer de ce système.

Au cœur de la crise, surgit un grand doute que le système politique et économique existant n’arrive pas à surmonter la corruption endémique, l’inflation croissante, les pénuries de nourriture et d’eau potable, l’anarchie et les autres interminables inégalités qui ont régulièrement aggravé la vie des habitants du pays le plus pauvre dans l’hémisphère occidental et l’un des plus pauvres au monde.

Le pays a eu au moins 10 présidents depuis sa première élection démocratique en 1990; trois seulement ont pu terminer un mandat de cinq ans.

Végéter dans la misère est un sentiment que personne ne se soucie. Pendant la guerre froide, les États-Unis ont tacitement soutenu les dictatures de François Duvalier et de son fils Jean-Claude Duvalier en raison de leur position anticommuniste et dans les années 1990, Washington s’est d’abord résolu puis a aidé à renverser le premier président élu démocratiquement, Jean-Bertrand Aristide.

Au cours de cette crise qui traverse le pays, les manifestants ont accusé les États-Unis d’être aux côtés de M. Moïse, qui s’est fait gronder par l’administration Trump en se retournant contre l’ancien patron d’Haïti au Venezuela, Nicolás Maduro, le président de gauche que l’administration tente de renverser. En fait, le «soutien» américain à Jovenel Moise consiste uniquement en des appels à un «dialogue» [qui ne viendra jamais]. Haïti a été victime de la mauvaise volonté de Donald Trump, qui s’est concentré sur les migrants et le trafic des stupéfiants, notamment lorsqu’il a déclaré dans: 2018, entre autres choses cruelles: “Why do we need more Haitians? Take them out.”

Pour lire la suite de l’Edito de New York Times, cliquez ici.

2 Comments

  • Endijèn 6 novembre 2019

    Je ne comprends pas cette approche, “En fait, le «soutien» américain à Jovenel Moise consiste uniquement en des appels à un «dialogue» [qui ne viendra jamais]. Haïti a été victime de la mauvaise volonté de Donald Trump…” Basant sur les principes d’intérêts, ce n’est pas la faute de l’autre patron si Jovenel Moise n’avait pas bien négocié le vote contre le Venezuela. C’est l’ABC des Relations Internationales, rien ne se fait pour rien. Quid pro quo ou donnant-donnant. Il était une fois TIM BWA SÈCH, Haiti a besoin des Patriotes pour défendre ses intérêts. Point Barre.

    Attention les ÉGARÉS, Jovenel Moise ne représente pas le mal du siècle. La Lutte pour un autre pays continue.

  • Jhonn Peter 6 novembre 2019

    Moi je pense que le New York times avait bien des raisons sur quelques faits mais la situation d’haiti a bien changer aujourd’huit plus de 95 % de la richesse du pays Les douanes etc est entre les mais de 5 personnes moi je crois cela doit changer ensuite taud ou tard il y aurait une revolution en Haiti ou les plus pauvres vont mangés les plus riches car les hommes riches en Haiti veulent tjrs etre plus riches et ne font rien pour soulager la masse populaire qui tant d’annees le president jovenel n’est pas reaponsable de cette situation epi nou fout fouke nn zafè vakabon isit panse depil bloke la ri ak lekol li ka voye president ale a depi lontan se retire pyew pou mw mete pam fok sa fini se pou tout vye senateur sa yo ak depite sa yo pran kod se pa ak mounn sa yo pou pèp la pran la ri a map mande new York times rete nn teritwa li paske li pa konn ki batay ki gen la se yon a multi dimension fok jovenel rete la pou sa kap fèt la pou li fèt depi yon nèg pa ak boujwa fok li ale a se pou sa fini

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