« Contraignant » un mot dont l’OEA seule a le secret tout comme en mai 2011 en Haïti où l’on a assisté à la victoire d’un perdant lors de la présidentielle de novembre 2010…Le sort était scellé d’avance…En Bolivie, bien que le gouvernement n’ait pas encore précisé s’il en assumerait les conditions, il a toutefois demandé à l’OEA de venir vérifier le processus électoral.
Mercredi 23 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Compte tenu des suspicions de fraudes générées par le système de transmission rapide des résultats interrompu pendant presque une journée, l’OEA s’est prononcée et a accepté de participer au nouveau décompte des votes en Bolivie, mais a exigé que ses conclusions soient contraignantes (vinculantes).
Sur requête du ministre des Affaires Etrangères bolivien, Diego Pary, qui a adressé une correspondance à Luis Almagro, secrétaire général de l’OEA, pour solliciter un contrôle du nombre de bulletins de vote exprimé, M. Almagro a accepté mais a précisé que les conclusions seraient « contraignantes pour les parties« .
Il convient de noter que si les votes sont validés, selon le décompte officiel, le président bolivien sortant, Evo Morales, sera à quelques dixièmes de la victoire sans avoir à affronter Mesa au second tour.
Par ailleurs, la violence a éclaté mardi dans différentes villes boliviennes, où plusieurs bâtiments abritant des tribunaux électoraux ont été incendiés. Des centaines de Boliviens protestent contre le décompte provisoire controversé qui aurait donné la victoire au premier tour au président Evo Morales. Des résultats qui auraient surpris même les observateurs de l’Organisation des États américains, rapporte-on dans la capitale La Paz.