« Pas un seul noir au sein du Core Group, comment pensons-nous que ces diplomates vont pouvoir nous aimer et comprendre nos revendications » déclare Sénateur Nènè Cassis donnant rendez-vous aux manifestants devant le local des Nations-Unies pour dénoncer face aux haitiens, le comportement raciste de certains diplomates accrédités en Haïti, un pays essentiellement peuplé de Noirs.
Le combat engagé par le peuple haitien ne peut s’arrêter là et la grande journée de mobilisation doit aboutir mercredi devant les bureaux des Nations-Unies à Port-au-Prince, révèle le sénateur Cassis membre de la commission de facilitation, dans une conférence de presse donnée lundi après-midi et retransmise en direct par Radio Kiskeya.
Lundi 1er octobre 2019 ((rezonodwes.com))–« Le Core Groupe doit prouver qu’il n’est pas un groupe constitué de diplomates racistes envers le peuple haitien » a indiqué le sénateur Nènèl Cassis intervenant lundi à la conférence organisée par un secteur de l’opposition pour exiger la démission du président Jovenel Moise, accusé de corruption et d’exactions commises sur les citoyens de la Saline.
Les cris de douleur poussés par des millions d’Haitiens qui ont donné leur voix en 1946 à la constitution de l’Etat d’Israël, sont aujourd’hui ignorés par l’international qui s’appuie de préférence sur leurs oppresseurs, a laissé entendre l’un des panélistes rappelant que Jovenel Moise est indexé dans un rapport officiel pour détournement de fonds du trésor public et que c’est honteux un tel soutien de l’international.
Dr Evalère Beauplan trouve « inacceptable » le support inconditionnel que le Core Group apporte à un président plongé dans la corruption, car selon le sénateur du Nord-Ouest, ce « comportement raciste » s’applique depuis longtemps face à une population de démunis et dépourvus de tout.
« Notre message est clair : nous avons dit lundi au Core Group que Jovenel Moise doit partir immédiatement » a déclaré, pour sa part, très déterminé le sénateur Youri Latortue invitant le peuple à rester vigilants. Latortue fustige le comportement de la police qui pour un rien, d’après lui, lance des bonbonnes lacrymogènes, alors que ces policiers se trouvent logés à la même enseigne que le peuple victime de la corruption pratiquée sous le régime PHTK.
Le colonel Himler Rébu, dans son intervention, dénonce la présence de faux policiers au sein de la PNH. « La police doit accompagner et identifier des citoyens en uniforme de la police » a soulevé l’ex-officier supérieur des FAd’H craignant que le président Jovenel Moise fasse armer des civils passés pour des policiers, pour mieux mater les manifestants.
