Note de presse de la Communauté Léoganaise (Mouvement de Sensibilisation pour la réouverture de l’Usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne)
Léogane, Lundi 19 août 2019 ((rezonodwes.com))– L’unité de communication du Mouvement de sensibilisation pour la réouverture de l’Usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne salue le public en général et la presse en particulier.
Elle s’empresse de vous complimenter et de remercier vous toutes et tous qui embrassez assidûment ce mouvement depuis bien des jours en affichant notamment un dévouement sans pareil et une conscience avérée de l’urgence quant à la réouverture de l’Usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne.
Ce mouvement, une initiative de la communauté léoganaise soutenue par la diaspora haitienne, nait du constat de la lamentable situation socio-économique du pays et son image dans la cité d’Anacaona. Il est, donc ahurissant et absurde d’assister passivement au dysfonctionnement de cette usine alors que l’on parle d’Haïti comme pays essentiellement agricole.
La production nationale doit inévitablement être remise en branle par l’État si vraiment, on veut apporter des solutions idoines et potables à la dévaluation de la gourde, l’inflation, l’insécurité alimentaire, au chômage, etc.
En outre, les récentes enquêtes de la Diaspora University montrent clairement que l’usine garde encore son potentiel économique attendant l’adoption de certaines mesures concrètes. Ainsi revient-il à l’État central de se mettre à la dimension de cette responsabilité qui lui incombe, sinon, qu’elle se décharge au profit de l’Administration locale, ce qui serait tout aussi un signal clair, fort et positif relatif à l’autonomie des collectivités territoriales : d’où, le sens de la démarche.
En ce sens, le mouvement reste et demeure ouvert à toutes celles et tous ceux, à d’autres structures (organisées) qui comprennent que nous devons nous ériger en un véritable faisceau convergent notamment vers la réouverture de cette usine, un symbole de développement durable, inclusif et/ou endogène passant par la production nationale.
Que nous ayons un but unique et commun « jusqu’à la victoire finale », comme dirait le feu professeur Lesly MANIGAT. VIVE LA PRODUCTION NATIONALE, VIVE LÉOGANE, VIVE HAÏTI !
Wilangelo E. L. JOSEPH
Porte-parole
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