Le leader politique haitien ordinaire tend a s’appuyer sur deux croyances socio-pathologiques — son invisibilité et son invincibilité — pour se batailler sur bon nombre de fausses idéologies tout en rejetant en grande manchette les sentiments de civilité et d’humilité qui situent un groupe de gens parmi les homo-sapiens sapiens de ce monde.
On se bat ici, et ceci a tout bout de champs, sur cette stratégie et cet ego de merde: « ôtez vos pieds afin que je m y mette ». On change de constitutions et de gouvernements autant de fois qu’on recycle les mêmes fumistes qui n ont pas pu produire ou concevoir rien d ‘essentiel pour le pays — tout cela juste pour se faire paraitre et/ou pour créer une équipe de crony leur permettant de dilapider et banaliser plus facilement les ressources du pays ». On n’a avance en aucun domaine de production et de politiques administratives.
Pourtant, le cliche socio-politique actuel me rappelle de celui de l’année 56-57 ou l’odeur d’une guerre civile se faisait sentir. Les ambitions personnelles pour le contrôle du pouvoir étaient enflammées tandis que la bataille idéologique et armée s’était bien larvée entre Fignole, Duvalier, les Casernes Dessalines, Dejoie, les mûlatres, l’aviation et les officiers. Et le feu docteur François Duvalier en était sorti vainqueur. Plus n’est besoin de vous conter le reste.
Ce climat actuel de pugilisme entre les deux chambres législatives, la présidence n est pas nouveau ici. Ça a toujours existe en Haiti, sauf qu il ressemble fortement a l’époque des années 56-57 et que ces acteurs contemporains se laissent guider par plus d’ intérêts mesquins, égoistes et de vengeance qu’ avant.
Il est clair, a mes yeux de vieillot, que les sentiments du patriotisme qui nous soudaient a la terre haitienne restent aujourd hui agonisants si ce n est pas morts. J en argue que cette « senteur de boue » qui s essoufflent sur tous les habitants du pays, même sur ceux qui se frappent l’estomac et se baignent dans l’argent, reste un « danger » si les choses se persistent de la sorte et que nous continuons a y baigner ou a danser a ce bal des trépasses.
Hummmmm! Un grand danger guette mon pays natal! Et qui en sortira le vainqueur? Le pays ou les adeptes d’n groupe quelconque? Moi, je ne sais quoi en prévoir!
Dr Harry-Hans François, Ph.D., N.D., DHA