Lapin et la majorité de ses ministres nommés en contravention avec la loi

1
1132

un billet de la rédaction

Dimanche 12 mai 2019 ((rezonodwes.com))– Nommé premier ministre intérimaire d’une façon irrégulière par le président de la République, qui a choisi de violer la constitution afin de mettre un terme à un conflit l’opposant à l’ex-chef du gouvernement Jean-Henry Céant, Jean Michel Lapin a continué sur la même lancée en ignorant les prescrits de la loi dans sa gestion quotidienne et dans la formation de son cabinet ministériel comme premier ministre nommé.

Près d’un mois après l’expiration de son mandat de 30 jours, le premier ministre ad interim continue allègrement de liquider les « affaires courantes », avec trois ministères paralysés par des mouvements de grève illimitée contre des nominations irrégulières et des ministres censurés ne jouissant plus d’aucun statut.

Lapin, fonctionnaire de carrière ayant escaladé les postes, depuis celui de simple messager à celui de premier ministre, en raflant au passage les titres de directeur administratif, de directeur général et de ministre, n’a pourtant pas présenté de décharge pour les différentes fonctions de responsabilité occupées durant ces trois dernières décennies.

Les différents gouvernements servis par Lapin ayant volontairement décidé de ne pas présenter de Loi de Règlement pour la constatation des résultats définitifs d’exécution de la Loi de Finances des différents exercices, le premier ministre nommé et ses ministres reconduits se retrouvent dans une situation tout à fait inconfortable et ne peuvent se targuer d’avoir reçu décharge, annuellement, de leur gestion des fonds publics, comme le requiert la loi haïtienne.

Le premier ministre nommé, en attente d’un vote favorable à sa déclaration de politique générale au parlement, malgré sa disgrâce personnelle comme ministre de la Culture censuré par la Chambre des Députés, a enfoncé le clou en reconduisant la moitié du gouvernement déchu dans son nouveau cabinet ministériel, qui somme toute n’est qu’un recyclage d’éléments problématiques ayant conduit à un désastre administratif et économique sans pareil dans un pays déjà exsangue.

Alors, les parlementaires peuvent-ils continuer de plus belle à placer à la tête de l’administration publique des fonctionnaires qui n’ont jamais rendu compte de leur gestion, dans un pays où, selon le chef de l’État, Jovenel Moïse, les cinq principaux maux demeurent « la corruption, la corruption, la corruption, la corruption, la corruption?

1 COMMENT

  1. Boujwazi biwokratik la nan tradisyon divalyeris li pa gen kapasite respekte menm de fason minimòm yon fonksyonman demokratik. Se pou sa, malgre swadizan chanm depite a fin sansire gouvènman Premye Minis Jean Henry Ceant an, Jovenel Moise antete pou rekondui menm minis sila yo ki te nan kabinè ansyen PM la nan yon “nouvo” gouvènman jounen jodi a.

    Majorite moun konnen se yon aksyon ilegal mouche komèt la a. Men antanke gwo otokrat alatèt boujwazi biwokratik la, se fòmil “Le president a parlé, point barre!” la kap fonksyone. Nap fonse de ilegalite a ilegalite a pi fon, pi wo, pi lajman laj nan peyi a. SA SE YON VRÈ AK VERITAB LETA BANDI!

    Ositou, sitwayen Ayisyen yo dwe rann yo kont ke nonsèlman swadizan nouvo gouvènman sa a pa gen plas li nan peyi a, men tou se tout leta bandi, leta teworis la nou dwe aboli, dechouke, derasinnen, rache manyòk li pou voye l nan bwat fatra listwa a tou jamè.

    SÈL LESPWA NOU MEZANMI SE PRAN DESTEN NOU NAN PWÒP MEN NOU PASKE SE NOU MENM KI SE SÈL ATIZAN PWÒP EMANSIPASYON NOU!!!

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.