Lundi 6 mai 2019 ((rezonodwes.com))– L’un des membres de la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion, Jean Rebel Dorsena, a informé que la commission a pu entrer en contact avec plusieurs chefs de gangs armés dans plusieurs zones du pays.
Dorsena qui n’a pas indiqué s’il a pu pénétrer le repère à Marchand Dessalines du célèbre chef de bandits, Arnel Joseph, a déclaré que celui-ci a exigé de l’État un magasin d’intrants agricoles et l’assurance de ne pas engager d’opérations policières contre lui et son groupe d’hommes armés.
Arnel Joseph, qui a contrôlé le quartier de Village de Dieu dans la capitale avant de s’installer dans son village natal a Poste Pierrot, n’est pas le seul hors la loi à avoir formulé ces types de demandes, comme préalable à toute négociation sur leur désarmement.
Ti Hougan, un des chefs de gangs de Cité Soleil ayant déterré la hache de guerre après trois années d’une paix fragile, a exigé la construction d’une école professionnelle dans son fief.
Les chefs des groupes armés de Gran Ravin, pour leur part ont réclamé la prise en charge des jeunes de ce quartier défavorisé avec l’intégration d’activités économiques pour les empêcher de se servir de leurs armes pour braquer les camions de marchandises.
Quant aux bandes nouvellement établies dans la zone de la Croix-des-Bouquets, elles demandent la réinsertion pour 349 de leurs membres.
De plus, tous les chefs de gangs sont unanimes à revendiquer une amnistie totale pour leurs crimes alors qu’ils sont recherchés entre autres pour viols, kidnapping, vols, meurtres et associations de malfaiteurs.
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