Petit-Goave, Vendredi 19 février(RN).- La cité soulouquoise connaît, depuis le lancement du processus électoral, de terribles moments avec les actions meurtrières de bandits armés qui font régner la terreur. Les usagers de la route nationale numéro 2 et les petites marchandes sont les premières et les plus grandes victimes de ce climat de l’insécurité.
Aux alentours de la ville, des cas de vols et de viols sont enregistrés presque tous les jours au vu et au su de tout le monde, alors que la police nationale cantonnée dans la zone, avec son maigre moyen d’intervention , n’arrive pas à stopper les malfrats qui semblent de jours en jour se sentir plus confortables.
A Kurtis, Béatrice ou Fort Liberté, des malfrats armés rançonnent quotidiennement les passants. Ces cas sont souvent se produisent soit tôt les matins, soit à la tombée de la nuit. A titre d’exemple, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février 2016, environ 18 véhicules en provenance du Sud ont été attaqués par des truands dans le but de détrousser les usagers de la route nationale # 2 au niveau de Grand-chemin.
Des victimes et d’autres citoyens montent au créneau contre la montée de ce phénomène insécurité.
Le candidat malheureux aux dernières élections législatives pour cette circonscription, Me Kebrau Zamor, pointe du doigt un secteur (une main politique) qui, selon lui alimente le climat de l’insécurité à Petit-Goave. Me Kebrau qui intervenait sur la radio Préférence, en ce début de cette semaine n’a donné trop de détails.
Récemment, la ligue des Pasteurs de Petit-Goave, dans une note de presse, a condamné avec véhémence le climat d’insécurité régnant dans la commune et demande aux autorités compétentes d’assumer leurs responsabilités en vue de garantir la sécurité des citoyens.
Bon gré mal gré, les forces de l’ordre tentent de reprendre le contrôle de la situation en lançant des opérations surprises dans des zones rouges. Le jeudi 11 Février, la police a pu procéder à l’arrestation de Jacky Ceromain, originaire de Grand-Goave, à son domicile à La rue Desvignes. Les forces de l’ordre ont trouvé des armes de fabrication artisanale (Zam kreyòl) et des armes et uniformes de la police.
Le nouveau commissaire du gouvernement, Me Lenor Julien, pour sa part, promis de prendre des dispositions aux côtés de la police pour que le calme revienne à Petit-Goave.
De l’avis de plus d’uns, il reste beaucoup à faire pour contrecarrer ces bandits armés qui continuent de terroriser la population, surtout que le climat d’insécurité qui sévit à Petit-Goave ces derniers jours est tout à fait néfaste pour le secteur commercial et touristique. Le choc économique est déjà encaissé, puisque que de gens fréquentent la ville en ce moment.
Delmondo Charlemagne/RN.
