L`ex-sénateur Moïse Jean Charles et certains militants de la plate-forme Pitit Dessalines ne semblent pas vibrer sur la même longueur d`ondes.
Alors que le candidat à la présidence claironne dans tous les micros qu`aucun membre de sa formation politique n`acceptera de poste au sein de l`administration du président Privert, d`autres voix dissidentes se font entendre et prétendent qu`ils ne sont pas assujettis à cette contrainte.
Selon le Père Amos Georges, qui intervenait au micro du journaliste de Radio Caraïbes Bob C, ce vendredi 19 février, deux tendances antagoniques sont en train de s`entrechoquer au sein des Pitit Dessalines.
Un courant veut que le regroupement reste en dehors du pouvoir et adopte une position critique vis à vis de cette administration, malgré leurs affinités avec le chef de l`État. Un autre groupe, par contre, pense que les militants doivent être libres de choisir de servir leur pays dans une fonction quelconque, sans jeter à l`eau leurs revendications.