Changer la constitution de 1987 nous mènera vers une nouvelle dictature, selon Georges Michel

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Georges Michel est contre un changement de constitution et le remplacement du premier ministre par un vice-président

Vendredi 29 mars 2019 ((rezonodwes.com))– Ayant participé à la naissance de la Constitution de 1987, l’historien Georges Michel s’est prononcé contre toute tentative de mettre celle-ci au rancart pour l’élaboration d’une autre loi-mère.

Toute tentative pour changer cette constitution nous entraînera dans une aventure avec comme issue le retour d’un pouvoir dictatorial, a lancé le constituant, en guise de mise en garde à ceux qui accusent son oeuvre de tous les maux.

Michel vise principalement le député Jerry Tardieu, président de la commission parlementaire de réforme de la constitution qui, selon lui, veut instaurer un régime présidentiel avec l’instauration d’un vice-président, ce qui n’est pas adapté dans le cas d’Haiti.

Selon les explications de l’historien, la constitution, en prévoyant la fonction de premier ministre, empêche l’exercice d’un pouvoir personnel fort et le rétablissement de la dictature tout en protégeant le président, puisque le premier ministre peut à tout moment servir de fusible pour sauvegarder le poste du président.

Au lieu d’un changement de constitution, Georges Michel préconise un amendement non frauduleux de la présente constitution.

4 COMMENTS

  1. Comme quoi Michel,un peuple qui observe des gouvernements successivement semparer des caisses de l’etat et DEVOIR accepter leur sort de gueux, ca n’est pas une dictature? Boys delirez.

  2. En tout cas, Georges, la constitution de 1987 n’a pas apporté la démocratie. Entre une demie-douzaine de coups d’État militaires, suivis de deux présidents populistes très sales qui ont détruit les moindres institutions de la république et enfin, d’un retour aux macoutes avec les néo-duvaliéristes martellistes, on a tout vu sauf la démocratie! Donc, cette constitution qui interdit la double nationalité pour exclure les haïtiens naturalisés qui aiment leur pays de naissance et garde l’armée criminelle comme nécessité, ne garantit rien de bon, elle mérite vraiment d’être mise à la poubelle.

  3. Dans un pays où les partis politiques n’existent que de noms, la fonction de Premier ministre n’a pas sa raison d’être. Ce n’est pas sans raison, seul le nommé Gérard Latortue avait joué son rôle. Mais attention, c’était dans le cadre d’un gouvernement par intérim Spécial. Connaissant le Chef du Premier ministre, étant non issu d’une élection frauduleuse ou pas, Boniface Alexandre avait gardé un profil bas; sinon, Latortue ne serait pas en terrain conquis. Les problèmes du pays vont au-delà d’une question de révision constitutionnelle ou de son remplacement, nous avons surtout Besoin de bons Patriotes en vue de l’an I de la Nouvelle République. Et c’est là que le bas blesse. Comment comprendre un Georges Michel ou Claude Moise (la quasi totalité) ne s’engage jamais dans la politique active, et il est toujours prêt à servir des ratés politiciens.

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