Mais au Nicaragua, « à la papa Doc« , Ortega « ne crée pas des événements pour maîtriser une situation » et non plus n’a cherché un bouc émissaire pour contraindre « bourik bwè dlo » …
Sur (12) douze points (soulevés), un accord a été trouvé sur neuf, sans diktats. Durant la réunion de mercredi, qui a duré plus de 7 heures, le nonce apostolique a lu à tous les participants un mot et une prière du Pape, «afin que les questions ouvertes puissent être résolues avec le sens des responsabilités pour le bien de tous». Les négociations reprennent lundi
Notons que le Nicaragua, le Venezuela et Haïti sont les 3 pires élèves à l’ « école de la lutte contre la corruption » dans la région
Samedi 2 mars 2019 ((rezonodwes.com))–Reprise mercredi du dialogue politique au Nicaragua avec des représentants du gouvernement et de l’opposition qui se sont retrouvés pour une première rencontre, en présence du cardinal Brenes, archevêque de Managua et du nonce apostolique, Mgr Sommertag. Les négociations ont également poursuivi jeudi, au dernier jour de février.
Mgr Sommertag qui s’est dit pour sa part «confiant» a assuré que ce «nouveau dialogue aidera à ouvrir les portes des consciences et des cœurs». Pour le nonce, l’occasion est historique; armées de bonne volonté, il est temps pour les parties en présence «d’agir en véritables fils de ce pays» et d’arriver à une solution nationale pour le Nicaragua.
La première rencontre s’est conclue par une courte déclaration de Mgr Sommertag devant la presse. Il a ainsi révélé que les participants avaient élaboré une feuille de route des négociations. «Sur douze points (soulevés), un accord a été trouvé sur neuf », a-t-il affirmé sans plus de précisions.
De son côté, lors de son intervention devant les participants, l’archevêque de Managua, le cardinal Leopoldo Brenes, a affirmé avoir évoqué ce moment d’échange avec le Pape, survenu mardi à Rome, au cours duquel le Saint-Père a exhorté à n’épargner aucun effort pour résoudre ce conflit, assurant les Nicaraguayens de la proximité et de la prière de toute l’Église.
Par ailleurs, le journal suisse le matin a rapporté que les délégations du gouvernement du président Daniel Ortega et de l’opposition ont suspendu vendredi soir jusqu’à lundi matin leurs «négociations», qui butent notamment sur le refus par les autorités de la présence de «garants internationaux».