Beaucoup ne veulent pas connaître la vérité, juste pour ne pas briser leurs illusions. Dans la liste des pays les plus favorables pour faire des affaires en 2019, selon une récente publication du prestigieux magazine américain Forbes, Haïti est classé en 156ème position sur 161 pays, loin derrière le Venezuela occupant la 143ème place et encore loin derrière la République Dominicaine, dans une position envieuse et confortable des 100 premiers de la liste
New York, jeudi 17 janvier 2019 ((rezonodwes.com))–Ce classement s’il incombe peu aux décideurs du pays, nous fait tout de même penser à l’ex-PM Laurent Lamothe, indexé dans la dilapidation de fonds de Petro Caribe, l’auteur d’un fameux slogan creux de « Haïti is open for business« . Quatre ans après son départ précipité de la Primature et durant 14 mois de gouvernance de Jack Guy Lafontant, le pays, en matière de « faire des affaires en 2019 » est très mal vu par des investisseurs à l’étranger.
Pour arriver à ce classement, le magazine économique et financier américain Forbes, qui se passe de toute présentation, a évalué 161 pays y compris Haïti en se basant sur 15 critères, dont notamment les droits de propriété, l’innovation, les taxes, la CORRUPTION, la liberté (personnelle, économique et monétaire), la bureaucratie et la protection des investisseurs, la disponibilité de la main-d’œuvre, les infrastructures, la taille du marché et la qualité de vie.
En Amérique latine et des Caraïbes, la liste est dominée par le Chili qui vient en 33è position mondiale à 12 pas derrière la France (21ème) alors que le Brésil arrive en 73è place. Pour nos voisins de la République Dominicaine, ils ne finiront pas de donner des leçons aux maîtres de Port-au-Prince qui souhaitent garder le pouvoir pour 50 ans. RD occupe la 91è et la Jamaïque 80è place sur les 100 pays mieux classés et aptes à « faire des affaires en 2019« , sans le lancement de creux slogans.
La liste mondiale est dominée par l’Angleterre, la Suède, Hongkong, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Danemark, Singapour, l’Australie et la Suisse.
Pour présenter Haïti , le magazine Forbes fait mention d’un taux d’inflation de 14.70% enregistré et un taux de chômage élevé de 40.6%. La croissance du PIB réel est seulement de 1.2%.
La corruption, un obstacle à la croissance économique d’Haïti , selon Forbes magazine
Forbes rappelle aussi que la pauvreté, la corruption, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles et les faibles niveaux d’éducation de la majeure partie de la population d’Haïti, constituent l’un des obstacles les plus graves à la croissance économique du pays.
Twou manti pa fon, ainsi se déroulent nos laideurs aux yeux du monde extérieur et au magazine Forbes de reprendre au cas où nous avons tendance à oublier qu’ « actuellement Haïti est le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, près de 60% de la population vit sous le seuil national de pauvreté » et malgré tout $68 millions de dollars, c’est peu pour aller plébisciter des futurs pensionnaires dont la majeure d’entre eux se sont déjà installés au Bicentenaire.
