Plusieurs actes de violence ont été signalés dans les rues de Port-au-Prince et du Cap-Haïtien immédiatement après la publication des résultats préliminaires du premier tour des élections présidentielles du 25 octobre 2015.
A Delmas 33, Ti-Moise, un militant de Pitit Desalin, ayant une certaine ressemblance au leader de cette formation politique, Jean Charles Moïse, a été assassiné par balles, tout près du local du part, ce qui a causé un grand émoi dans la zone et un mouvement de protestation.
Dans certains quartiers de la capitale, comme Portail Léogane, Martissant, Sans Fil, Champs-de-Mars ou Cazeau, on a pu répertorier soit des pneus enflammés, des tirs d`armes à feu ou des jets de pierres. Mais, les agents de la BOID ont été à chaque fois prompts à intervenir pour mater tout mouvement de protestation.
Au Cap-Haïtien, plusieurs individus, dont Muller Julmiste et Gesner Jean-Geffrard, ont été interpellés pour divers incidents isolés.
Ces derniers, deux proches du candidat à la présidence Moïse Jean Charles répondent actuellement aux questions des enquêteurs du SDPJ. Selon le journaliste Gérard Maxineau, un d’entre eux aurait un pistolet en sa possession, rapporte la police.
Des tirs d`armes à feu ont été entendus, mais les mouvements de protestation ont vite été étouffés par les agents de la police qui ont quadrillé la ville, surtout les quartiers favorables au candidat Jean Charles Moïse, grand perdant de ces joutes électorales.
Photo Gérard Maxineau
1 Comment