Les opérations au Centre de tabulation continuent de soulever des interrogations de la part des candidats et des observateurs.
Le candidat à la présidence du parti Respè ne fait pas confiance au travail du Centre de Tabulation : « Le système ici ne correspond pas [au décret électoral] », confie-t-il à un journaliste du quotidien Le Nouvelliste.
L`industriel critique particulièrement le manque de souci accordé aux éventuelles fraudes dans les listes d’émargement. « Je ne suis vraiment pas satisfait de ce que je vois ici. C’est une incitation aux fraudes. Parce qu’il faudrait comparer chaque procès-verbal aux listes d’émargement », explique-t-il, évoquant surtout l’épineuse question des mandataires.
Baker recommande pour cela de reprendre tout le processus au niveau du Centre de tabulation, car, selon lui, 95% des fraudes pourraient passer entre les mailles du filet.
Marie Yolène Gilles, du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), se montre tout aussi méfiante:
« Nous sommes vraiment très inquiets vis-à-vis des résultats, qui, s’ils sont livrés tels qu’on les voit, avec tous ces désordres, pourraient justifier toutes les irrégularités qui ont eu lieu le 25 octobre».
La militante de droits humains revenant notamment sur la question des mandataires martèle :
« Si le CEP veut éviter une crise postélectorale, il doit expliquer pourquoi il a distribué toutes ces accréditations d’observateurs et de mandataires ».
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