Eric Jean-Baptiste, nouveau secrétaire général du parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) retrouve sa force de frappe et s’en prend sans fard à ses rivaux des secteurs Tet Kale et Lavalas
Port-au-Prince, samedi 18 août 2018 ((rezonodwes.com))– Sitôt élu à la tête du RDNP, un parti vieux d’environ 40 ans fondé par le professeur et ex-président haïtien Leslie François St-Roc Manigat, l’entrepreneur Eric Jean Baptiste a tiré à boulets rouges sur les deux formations qui ont dominé la scène politique nationale durant ces derniers vingt cinq ans.
« Le RDNP n’a jamais participé au processus de destruction du pays, entamé depuis plusieurs décennies », a déclaré Eric Jean-Baptiste pour expliquer qu’il n’a pas l’intention d’intégrer le gouvernement du premier ministre nommé, Jean-Henry Céant.
« Deux groupes politiques, Lavalas et Tèt Kale, se sont entendus comme deux larrons en foire et ont pleinement participé à la déchéance du pays », a lâché le créateur des Borlettes « Père Éternel ».
Notons que les RNDPistes ont de quoi être amers contre ces deux tendances qui en au moins deux occasions, leur ont ravi la présidence, alors que l’avenir paraissait rose pour leurs candidats.
Le fondateur du RDNP, Leslie Manigat, avait été défait aux élections de 2006 par René Préval, ex « marassa » du père spirituel de Lavalas, Jean-Bertrand Aristide.
Mirlande Hyppolite Manigat, qui a repris le flambeau du parti entre les mains de son mari, a elle aussi été battue, au second tour des élections de 2010-2011 par l’initiateur du mouvement Tèt Kale, Michel Joseph Martelly.
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