Sommet : Les économistes comportementaux veulent combler l’écart entre le monde universitaire et celui des affaires

Organisé par BEworks, le premier « Summit for Science in Financial Services » aura lieu à Toronto le lundi 17 septembre. Dan Ariely, George Loewenstein, Hal Hershfield, Nina Mažar et Kelly Peters partageront des recherches scientifiques de pointe pour contribuer à combler l’écart entre le monde universitaire et le monde des affaires

Toronto, vendredi 17 août 2018 ((rezonodwes.com))– Dans exactement un mois, les scientifiques spécialistes du comportement les plus influents au monde se réuniront à Toronto pour faire progresser la pensée scientifique et combler l’écart entre le monde universitaire et le monde des affaires, lors du premier Summit for Science in Financial Services. Un groupe élite de scientifiques, y compris Dan Ariely, George Loewenstein, Kelly Peters, Hal Hershfield et Nina Mažar, se rassembleront afin de collaborer avec les dirigeants d’entreprises pour appliquer la pensée scientifique aux défis d’affaires clés, dans le but de stimuler l’innovation et les progrès.




« Nous prenons tous des décisions beaucoup moins rationnelles que ce que supposent les théories économiques standard ». dit Ariely, Ph.D, scientifique en chef spécialiste du comportement et cofondateur de BEworks; professeur James B. Duke de psychologie et d’économie comportementale à Duke University; et auteur à succès de Predictably Irrational et Dollars and Sense, figurant sur les listes du New York Times. « Nos comportements irrationnels ne sont ni aléatoires ni dépourvus de sens : ils sont systématiques et prévisibles. Lorsque nous nous penchons sur les défis grandissants dans le secteur des services financiers – tels que l’endettement croissant des consommateurs, les obstacles continus qui compliquent l’épargne pour les consommateurs, et les renseignements de plus en plus complexes divulgués aux investisseurs particuliers concernant leurs investissements, nous voyons que le secteur des services financiers doit transformer considérablement son approche afin de créer des impacts et des changements réels. »

S’appuyant sur des recherches issues de milliers d’études et d’expériences du monde universitaire, le sommet examinera les obstacles à l’innovation dans les secteurs des services financiers et de l’assurance et tentera de comprendre les partis pris cognitifs et l’heuristique impliqués dans la prise de décisions financières, y compris l’actualisation temporelle, la tendance au statu quo et le retard de mise en œuvre. Surtout, les séances fourniront aux participants de la recherche et des idées applicables qui les aideront à faire progresser la pensée scientifique au sein de leurs organisations.

« Si les dirigeants d’entreprises souhaitent réellement accélérer le changement, prendre des risques et stimuler l’innovation, ils doivent incorporer dans leurs organisations la rigueur et la discipline de la pensée scientifique », dit Kelly Peters, chef de la direction et cofondatrice de BEworks. « Le statu quo n’est plus une option lorsqu’il y a tant de choses que nous pouvons apprendre grâce à la science. En réunissant d’importants experts universitaires et dirigeants d’entreprise dans ce forum unique, nous visons à aider les dirigeants d’entreprises à comprendre le rôle de la science pour stimuler le changement, encourager de nouvelles approches de l’innovation et, en fin de compte, aider les organisations à comprendre la façon dont les consommateurs pensent à l’argent. »




De nouvelles recherches économiques seront présentées par certains des plus éminents scientifiques spécialistes du comportement au monde qui façonnent l’application de l’économie comportementale au monde financier, y compris :

• Dan Ariely, Ph. D., scientifique en chef spécialiste du comportement et cofondateur de BEworks; professeur James B. Duke de psychologie et d’économie comportemental à Duke University; et directeur du comportement chez Lemonade. La recherche expérimentale révolutionnaire du D^r Ariely, ses TED Talks et ses écrits prolifiques, y compris son best-seller du New York Times Predictably Irrational, ont fait de lui un des chefs de file les plus visibles du domaine de l’économe comportementale et lui ont valu une position sur la liste des 50 penseurs les plus influents au monde de Bloomberg. Dans son livre le plus récent, Dollars and Sense, il explore une vaste gamme de sujets de tous les jours, de la dette sur carte de crédit aux budgets domestiques en passant par les soldes du temps des Fêtes pour démontrer que nos idées concernant l’argent sont souvent erronées et nous coûtent plus cher que nous pensons.
• George Loewenstein, Ph. D., le professeur d’économie et de psychologie Herbert A. Simon University à la Carnegie Mellon University. Le D^r Loewenstein a contribué à la fondation du domaine de l’économie comportementale et de celui de la neuroéconomie, et il était l’un des premiers défenseurs d’une nouvelle approche de la politique publique, appelée paternalisme libertarien. Il est l’un des plus éminents penseurs au monde à examiner l’interface entre l’économie et la psychologie.
• Kelly Peters, MBA, chef de la direction et cofondatrice de BEworks. Kelly est cofondatrice de BEworks, la première société d’experts-conseils spécialisée dans l’application de l’économie comportementale. Elle est chargée d’enseignement en science comportementale appliquée à la Rotman School of Management de l’Université de Toronto et donne souvent des cours dans des universités, y compris Cornell et Harvard.
• Hal Hershfield, Ph. D., professeur agrégé à l’Anderson School of Management d’UCLA. Le D^r Hershfield étudie la façon dont les réflexions sur le temps transforment les émotions et modifient les jugements portés et les décisions prises. Il présentera de la recherche issue d’une de ses découvertes les plus connues, à savoir lorsqu’une personne est confrontée à son « moi futur », elle ressent un sentiment émotionnel de connexion qui peut influencer sa prise de décisions financières et éthiques à long terme.
• Nina Mažar, Ph. D., cofondatrice de BEworks et professeure de marketing à la Questrom School of Business de Boston University. La D^re Mažar se concentre particulièrement sur l’étude de la façon dont les attentes, les émotions, les collègues et les signaux aléatoires de l’environnement affectent la manière dont nous pensons aux produits, à l’argent, aux placements et à la moralité, ainsi que leurs implications pour le bien-être social, le développement et les politiques.

L’économie comportementale est l’étude de la psychologie liée à la prise de décisions économiques par les particuliers et les institutions. Des idées fondées sur les faits, issues des domaines de la psychologie cognitive et sociale, de la neuroscience et de la science du marketing permettent aux économistes comportementaux à comprendre comment les personnes prennent des décisions et pourquoi elles se comportent comme elles le font, offrant ainsi de nouveaux moyens puissants de créer et de mesurer le changement.

Organisé par BEworks, le premier Summit for Science in Financial Services aura lieu à Toronto le lundi 17 septembre. Les étudiantes et étudiants actuellement inscrits à des programmes de science du comportement sont invités à soumettre des résumés de leur travail en prise de décisions financières.  Des tarifs spéciaux sont offerts aux organismes sans but lucratif et au monde universitaire, avec des tarifs pour inscription anticipée jusqu’au 24 août; de plus, des forfaits de commandite spécialisée sont disponibles. Compte tenu de notre volonté de faciliter un dialogue riche dans un cadre informel, le nombre de places est extrêmement limité.