..Haïti est en guerre!
Haïti est en guerre de combines…
Le mot « guerre » est injustement utilisé, mais il décrit les stratégies tactiques de chaque secteur de la vie socio-politique.
Une guerre des intérêts!
L’intégrité et la morale sont devenues l’arme de défense de chaque acteur et ce, dans une autre forme de perception de la chose publique.
Une politique de destruction des valeurs réelles du pays… Question de nous faire perdre l’essentiel par la fuite et l’abandon des champs de nos aspirations. Devenir un peuple-citoyen.
Le simple individu est en guerre avec son futur…
Le simple citoyen est en guerre avec son quotidien…
Le peuple est en guerre avec la nation…
L’Etat est en guerre avec l’application des lois…
La société civile est en guerre avec le pays…
Et, l’ensemble est en guerre avec sa propre destruction…
Le blanc est venu. Le blanc use ses intérêts en utilisant des bornés comme « nous », bornés aux idées bien arrêtées et bien ancrés par ces mercenaires qui détruisent, morcellent Haiti en une peur des étrangers qui furent jadis, chassés par le Père Fondateur… Il y revient en maître et nous humilie en esclaves.
…Le blanc, il nous met en guerre!
Une guerre de résignation…
Il nous fait se diviser…
Il nous tire l’épingle des dividendes de notre de division…
Il nous rassure, tout en nous imposant le mal de la guerre…
Dans cette guerre qui nourrit la présence du blanc, nous sommes tous déchiquetés en pensées en paroles et en action…
Le blanc ne doit pas être notre blanc – il doit être toujours le nôtre, car sa présence paternelle nourrit et consolide notre guerre, cette guerre intestinale qui détruit l’union des fils et filles d’Haiti.
Une paix en guerre!
Nous sommes tous, haitiens d’un blanc… Que ce blanc soit de toutes les couleurs, il est blanc. En effet, que son nom soit blanc de guerre, nous l’accueillons en des petits enfants des écoles primaires – avec une soumission écolière inspirée autrefois par des maîtres.
Forcément…! Pour aboutir à quoi?
– A un Président qui ne nous ressemble pas…
– A des parlementaires qui nous avillissent…
– A des responsables qui nous mentent…
– A une société civile qui nous vole la conscience…
– A une diplomatie qui ne nous represente plus…
Hélas!
Guerre d’une multitude!
Une guerre qui n’a que la misère-politique pour exister et son argument est nous, un nous qui détruit notre Haïti.
NY, le 10/10/15
ESA.’.