22 décembre 2025
L’ex-président haïtien, Henri Namphy, est mort en Rép. Dominicaine
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L’ex-président haïtien, Henri Namphy, est mort en Rép. Dominicaine

Né le 2 novembre 1932, cet ancien officier supérieur de l’armée qui se confinait derrière ses bureaux au Grand-Quartier Général des FAd’H, est devenu président d’Haïti à la faveur des événements ayant permis de chasser du Palais National, le défunt-dictateur à vie Jean-Claude Duvalier, le 7 février 1986





Santo Domingo, mardi 26 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Envoyé en exil le 17 septembre 1988 par le Général-président Prosper Avril, le général Henri Namphy, ancien président de la République d’Haïti est décédé mardi après-midi à 04:55, des suites d’un cancer, a appris Rezo Nòdwès.

Henri Namphy, natif du Département du Nord, avait élu domicile à Santo Domingo, en République Dominicaine (Residential Puerta de Hierro) et n’avait jamais manifesté le désir de retourner vivre en Haïti, malgré des propositions rassurantes de certains de ses successeurs, notamment l’actuel président Jovenel Moise.

Lors d’une interview accordée à un journal dominicain l’an dernier, Namphy a identifié l’éducation comme étant le principal problème du pays et s’est vivement opposé au retour anarchique de l’armée qu’il avait dirigée pendant quelques années et qui avait été démobilisée par le président Jean Bertrand Aristide à son retour d’exil en 1995.

L’ex-président Namphy est connu pour la libéralisation du marché, ce qui a rendu dès 1987, les produits haïtiens moins compétitifs par rapport à ceux de la République Dominicaine.




Sous la présidence du général Henri Namphy, qui avait toujours promis d’instaurer la démocratie en Haïti, les premières élections démocratiques tenues, post-l’ère dictatoriale, en novembre 1987, se sont achevées dans le sang à la Ruelle Vaillant.

D’autres massacres allaient tristement marquer son administration comme celui de Jean-Rabel et le dernier, restant encore en mémoire, celui de l’Eglise de Saint-Jean Bosco.

4 Comments

  • Uytuui 26 juin 2018

    En d’autres termes. « Un vol assassin est mort. Qu’il aille au diable ».

  • Uytuui 26 juin 2018

    En d’autres termes, ‘un vil assassin est mort’. Qu’il aille au diable et que tous ceux qu’il a fait exécuter ou assassiner le dévorent en enfer. Et que sa progéniture doit maudite,

  • Jackson 27 juin 2018

    C’est malheureux qu’il n’a pas été jugé et condamné pour ces crimes. C’est l’un des plus grands problèmes du pays, les chefs d’Etat qui ont pillé le pays et font couler beaucoup de sangs innocents vivent tranquillement jusqu’à la mort (naturelle) sans répondre de leurs actes. La nature ne devrait pas être l’unique justicier dans ce pays, il faut travailler à établir un système de justice capable rendre justice a qui justice est due et punir tous ceux qui ont fait du tort a notre chere Haiti.

  • Joseph Hébert LUCIEN 28 juin 2018

    Celui qui a éteint la naissance de la Démocratie en Novembre 1987, ne devrait, en aucun sens être salué, qui pire est, au nom du Vaillant Peuple Haïtien, par l’actuel locateur du Palais National.
    L’acte posé par Jovenel Moise est une ménace pour la Démocratie en Haïti.

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