Dimanche 3 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Afin de commémorer le 111ème anniversaire de naissance du grand intellectuel et militant politique haïtien, Jacques Roumain, qui a marqué l’histoire de la littérature haïtienne à travers ses écrits, Ligue des jeunesses socialistes a organisé une journée de conférence et de débat à la ruelle Berne dans les locaux du Parti Alternative Socialiste (ASO).
Jacques Roumain a vu le jour le 4 juin 1907 à Port-au-Prince et est décédé le 18 août 1944 à Port-au-Prince à l’âge de 37 ans. Il a fait ses études classiques à l’institution Saint Louis de Gonzague et a fondé le premier parti politique communiste haïtien entre 1933 et 1934.
Durant toute sa vie, Roumain a mené une lutte pour le changement dans notre chère Haïti à travers ses écrits, des textes qui ont connu du succès à l’échelle mondiale. Entre autres, nous pouvons citer : Gouverneur de la rosée, oeuvre traduite en plusieurs langue, Bois d’ébènes, La montagne ensorcelée.
De retour sur la journée de conférence, des dizaines de participants ont répondu à l’appel non seulement pour écouter les intervenants mais aussi pour poser des questions afin de susciter des débats sur la philosophie de Jacques Roumain, sa vie, son combat et ses rêves, une conférence basée sur le thème : L’héritage de Jacques Roumain dans la crise actuelle.
Michel Acacia sociologue et Claude Roumain sociologue et philosophe (neveu de Jacques Roumain). étaient les deux intervenants à cette causerie.
Pour Claude Roumain, Jacques Roumain est un produit de la bourgeoisie haïtienne qui a pris position très jeune contre l’inégalité et contre l’injustice. Claude Roumain a également saisi le moment pour contextualiser l’œuvre « Gouverneurs de la rosée » afin de dresser un tableau sur la réalité actuelle.
111 ans depuis qu’il nous a laissé, malgré tout ce qu’il a écrit, pensé et fait pour ce pays, où en sommes-nous ? Qu’est ce que nous faisons pour l’immortaliser ce grand Homme?
Il est parti pour l’éternité, mais ses œuvres restent et demeurent comme guide pour ceux qui veulent un nouvel Haïti.
Steven Aristil
