Un petit extrait de « Été hexagonal » de Marc Arthur Pierre-Louis, disponible sur http://www.moderable.net/?product=ete-hexagonal.
C’est une chronique des voyages en Europe et en Afrique de MAPL qui vous amusera grandement et vous permettra de pénétrer dans le monde des « geeks » et de vous plonger dans certains aspects de la vie de nos congénères en Europe.
En voici l’extrait:
Avec cette même idée, un hack devenait un acte de piratage informatique. Le mot anglais signifie hache. Dans le contexte informatique il voulait dire au début qu’un développeur s’était crée une solution ou s’était ouvert une brèche dans un système donné à la « hache » sans tenir compte des dégâts qu’il cause.Le contenu sémantique du mot évolua un peu et un hackeur devenait un mauvais garnement, créateur de virus, qui essaie d’obtenir un accès illégal aux systèmes informatiques pour les mettre hors d’usage ou y voler des données. Cet aspect du mot hack continue à défrayer la chronique. Les hackeurs sont toujours extrêmement dangereux et peuvent faire leur apparition et prendre le contrôle d’un système informatique sans la moindre invitation.Le site Ashley Madison, qui permet de pratiquer l’adultère subrepticement et « en toute sécurité » fit une expérience amère. Il a été récemment impitoyablement hacké et les noms de ses clients, certains de grands potentats, révélés au grand jour.
Un politicien de la Louisiane explique la présence de son nom sur cette liste adultérine au fait qu’il voulait espionner l’opposition. Yeah right, diraient ses compatriotes ! Wey, diraient les Haïtiens ! Malheureusement, ce hack a détruit des familles. Mortes de honte, certaines personnalités d’envergure ont préféré la mort physique à la vie dans l’opprobre de voir leurs noms blasonnés sur la liste des clients de Ashley Madison qui pourtant leur avait garanti complète confidentialité. C’était sans compter la ténacité des hackeurs.
Il est sûr que ce site criera faillite bientôt ou verra une baisse catastrophique dans sa clientèle à cause de ce hack spectaculaire. En fait ces données sont en train de faire saliver les réseaux traditionnels d’espionnage. Elles vont faciliter leur travail et leur donner de nouvelles victimes qu’ils feront chanter pour leur extraire les précieuses informations qu’ils cherchent.